Stazione Ferroviaria di Milazzo, attention au départ…

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Last Updated on 25 septembre 2023 by Frank César LOVISOLO

Stazione Ferroviaria di Milazzo Stazione Ferroviaria di Milazzo Stazione Ferroviaria di Milazzo – Sicile – Italie – audio mp3= »http://frank-lovisolo.fr/cat/m3p/PendingYouHere.mp3″ width= »340″ height= »40″ autoplay= »true » preload= »true » loop= »true »
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Stazione Ferroviaria di MilazzoNostalgies dans la « Stazione Ferroviaria di Milazzo »…

Le voyage : l’avion, le train, les attentes avec l’inconfort des sièges, les cent pas d’impatience dans les halls, le vol arrosé d’un étrange café, sans doute l’œuvre d’un torréfacteur pervers, l’arrivée dans le premier hôtel et la douche salvatrice.
Un moment de détente suivi de la préparation d’une première visite. Il faudra faire preuve de patience : notre arrivée à Stromboli est retardée d’un jour pour cause de tempête.
« Marins d’eau douce !!! »
 –

Ingrid et Roberto vont être déçus, ils nous attendaient aujourd’hui !

Premiers pas sur l’île magique…
C’est amusant, à cet instant il y a le trac. On sait pertinemment qu’après l’immersion dans ce nouveau pittoresque quelque chose aura définitivement changé en nous.
Le périple résonnera dans nos pensées pendant des années, certainement jusqu’à la fin.
Palerme, Milazzo, Stromboli, Vulcano, Lipari, Vulcano, Milazzo, Palerme.
La Méditerranée et ses îles Éoliennes.

C’est Vulcano que j’ai eu le plus de mal à quitter. Nous dormions adossés au volcan. Elle est rassurante cette chaleur sous nos pieds. Ça sent l’univers et cette terre vive, primitive celle de bien avant l’ère primaire quand la vie balbutiait tout en imposant son ordonnance aux particules venues à grand fracas de l’espace intersidéral. Le volcan est comme un gros chat qui ronronne doucement. Pourtant on sait ses griffes redoutables, mais on n’y fait pas attention.
Que peut-on contre cette énergie colossale cachée en son flanc. Le félin est joueur, il bondit quand on s’y attend le moins !
Beaucoup de gens vivent à côté du mistigri à l’haleine de soufre. Parfois, il joue un peu trop avec les habitants des fourmilières humaines. Mais ne vous trompez pas, en lui, il n’y a ni enfer, ni haine, ni colère et encore moins de guerres, ceux-là appartiennent irréfragablement aux hommes.
 
Et puis un jour, il faut quitter le gros chat passagèrement endormi. Ça vient vite même si on a tout tenté pour retenir le temps.
Milazzo, la gare où l’on se remémore le voyage.
Au loin, dans un nuage de gaz, de cendres et de vapeur d’eau, l’Etna est toujours en éruption. Je le regarde une dernière fois.

Attention au départ !

L’indicible spleen du retour en points de suspension.
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2 Commentaires

  1. Beau comme un train, beau noir, blanc et gris. Et l’œil a des oreilles.

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