Titre Sacem : IL VOLCANO SOLFATARA – Code ISWC : T-703.442.617.2 – ISRC : FR9W11525883
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Composition pour:
- Les sons de la solfatare minutieusement mixés.
- Un séquenceur épris de dissonance.
- Un chœur de Slovènes bouillantes et sulfureuses, prêtes à tout, mais qui, à mon grand regret, n’a pu se déplacer et dut être remplacé par un lecteur d’échantillons (sampler).
- Beaucoup de réverbération pour enquiquiner les mauvais coucheurs persuadés du bien-fondé d’une vision stalinienne de l’art.
- Plein d’écho pour la même raison !
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Pour L’article : La Solfatare: soufre, arsenic et vieilles dentelles
La musique enregistrée s’écoute sur de bonnes enceintes acoustiques, sinon ce serait comme lire à travers une passoire un bouquin édité par la Pléiade !!!
À propos de l’écoute avec des écouteurs et de la prévention des risques sur l’audition :
L’écoute de musique à très fort niveau sonore lors d’un concert, baladeur, etc., sans protection auditive, peut aboutir à un traumatisme sonore.
Il se manifeste soit par des pertes auditives partielles ou totales, des acouphènes et de l’hyperacousie.
Les conséquences sont parfois dramatiques dans la vie de l’individu, car ces pathologies sont souvent irréversibles, mais font la joie de prothésistes !
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Musique » gaie « .
Quand on en a longtemps été privé, la musique passe ensuite trop vite dans le sang, comme un gros vin du Sud, et laisse l’âme engourdie comme par un narcotique, somnolente, toute à l’envie de dormir; c’est précisément ce que fait surtout la musique gaie, qui donne à la fois l’amertume et la blessure, le dégoût et la nostalgie, et oblige à savourer et resavourer tout cela comme dans un philtre empoisonné, mais sucré. En même temps, la: salle, aux flots allègres de la joie, semble se rétrécir, la lumière perdre de sa limpidité et s’assombrir; on a finalement l’impression que la musique arrive comme dans un cachot où un pauvre diable pris de nostalgie ne peut dormir
Friedrich Nietzsche – Humain trop humain (Un livre pour les esprits libres)
1844-1900 |