Almanarre

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photos noir et blanc – Olbia – Pline l’Ancien – Pomponiana
LES FLANERIES DU PHOTOGRAPHE
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Une baguenaude photographique et matinale à l’Almanarre.

Almanarre – photos noir et blanc – Olbia

Comment peut-on résister à l’attrait de ce lieu connu des hommes depuis l’antiquité et certainement au-delà…
Almanarre,Olbia,Pline l'Ancien - All post - Frank César LOVISOLO - Une baguenaude photographique et matinale à l'Almanarre.Le nom vient de la langue arabe المنار : (al-manar) : « le Phare — l’Amer ». Les Sarrasins s’étaient installés dans la région au VIIIe siècle de notre ère.
Bien avant, vers -325 environ, les Grecs y avaient fondé la colonie d’Olbia, un comptoir maritime qui est mentionné par le géographe Strabon (-60 à 20). Il faisait partie de l’archipel des Stœchades et se nomme actuellement Olbia de Provence.
Les visites sont possibles, mais seulement à certaines périodes de l’année.
Devenue Romaine, elle porte alors le nom de Pomponiana.
Le port, abandonné à cause de la montée des eaux sous le règne de Gontran Ier (532-592), est toujours observable dans la baie pour peu que l’on ait un masque.

Le site d’Olbia est compris dans un carré régulier de 165 m de côté. Le plan de la cité, préétabli, permettait une répartition égalitaire entre les colons tout en répondant aux exigences militaires de la petite forteresse : un épais rempart, flanqué de tours aux angles et dans les parties médianes abritait quarante îlots d’habitation théoriques.

L’unique porte de la ville, située dans le prolongement du grand axe est/ouest, ouvrait à l’est sur le port, aujourd’hui en partie submergé, et en partie ensablé.

Les îlots d’habitation, de forme rectangulaire, mesuraient 11 m de large pour 34,50 m de long. Ils étaient séparés par des ruelles de 2,20 m de large. Chacun des îlots, au moment de la fondation, était constitué de trois lots égaux, occupant chacun une surface au sol de 120 m2 environ. Chacun de ces lots abritait une famille de colons.

Pline l’Ancien,
Pomponiana dans Naturalis Historia :
Olbia

Vestige du port d’Olbia.

Sur la côte des Gaules, à l’embouchure du Rhône, Métina ; puis celle qui est appelée Blascon ; trois Staechades dénommées par les Marseillais, qui en sont voisins, dans l’ordre de leur situation, Proté, Mésé, appelée aussi Pomponiana ; et la troisième, Hypaea ; plus loin Sturium, Phoenice, Phila, Lero ; et, en face d’Antipolis, Larina, dans laquelle subsiste le souvenir de la ville de Vergoanum. 

Sunt aliae viginti ferme parvae mari vadoso, Galliae autem ora in Rhodani ostio Metina, mox quae Blascorum vocatur, et tres Stoechades a vicinis Massiliensibus dictae propter ordinem quo sitae sunt. nomina singulis Prote, Mese, quae et Pomponiana vocatur, tertia Hypaea, ab iis Sturium, Phoenice, Phila, Lero et Lerina adversum Antipolim, in qua Berconi oppidi memoria.
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4 Commentaires

  1. En noir et blanc, c’est superbe. Je vais publier cette composition sur FB.

  2. … mais l’origine purement provençale du mot est aussi envisageable.

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