Sept mois auparavant
Sept mois auparavant à ces yeux aveuglants ne rien dire.
Ambres, jades, azurés, fascinants…
Le destin bondit vite d’entrave en étrave,
Ne plus rien faire autrement.
Passé un weekend à conséquence d’intensément,
Une patience au loin se ferme lentement…
Devoir finir une expérience intense,
Et continuer d’avancer pour, ses yeux, retrouver.
Le long, le long, le long d’une fracture,
Le long, le long, le long d’une blessure…( x2)
Sept notes de musique consignées…
Sept paroles composées pour Rimini
Sept photos continuées de pieds nus…
Sept refuges dans le second cercle…
Le balancier de l’horloge oscille mollement.
La patience s’ouvre sur un nouvel acte…
A son regard infini ne pas encore discourir.
Attendre et rêver les mains…
Les mains, les mains…
Le long, le long, le long de ses hanches
Le long, le long, le long de ses seins…( x2)
Enfin le temps déchire sa pelisse.
Dans la taverne Chronos se cristallise.
Les mains d’un effleurement ont parlé…
Sept paroles doucement proférées.
Sept longs jours encore à t’attendre.
Sept jours d’un silence assourdissant.
La patience doucement s’est lovée.
Plus d’éloquence, juste un frôlement.
Un frôlement …
Les doigts emmêlés… emmêlés…
Le long, le long, le long de ses mains,
Le long, le long, le long de sa joue…
Le long, le long, le long de sa bouche…
Le long, le long, le long de son cou…
De sa bouche, de sa joue, de ses mains, de ses seins…
Couvertes d’étoffes, par nous, froissées,
Nos peaux attisées s’unissent d’eau.
De salive en cyprine nos bouches se sont noyées.
De mots chuchotés nos chairs s’étreignent encore.
D’aller en avenir, nous expirons sept fois …
Au rythme sublime, nos mains imaginent
Que dans un instant nos sens seront embrasés
Quand je t’inonderai, enfin d’une ardente mélopée…
Le long, le long, le long de tes jambes…
Le long, le long, le long et dans ton ventre ( x3)
Pour Claire…
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Magnifique cette chanson, cher Frank ! Je l’avais manquée à l’époque. Du vécu, forcément…
Forcément !!!! Merci 🙂