Eau
à l’écoute : Plage de la Verne* |
Loin du tumulte incessant des hommes, figer l’eau, à l’instant, dans le bouillonnement des vagues.
Tout ce qui parait aléatoire dans ces circonvolutions fractales de l’eau est uniquement sculpté par la gravité chamboulée par les vents…
Quant au son de l’eau, on peut y entendre le vrombissement des circonlocutions poignantes des marins, depuis la nuit des temps, disparus. |
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Des photographies qui écument de toutes parts, sont aussi prétextes à la publication du poème de
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Ode à la vague. |
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Encore une fois Je ne puis m’empêcher Ô lame
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Et de nouveau, cheval, pure jument cyclonique et ailée la crinière ardente de blancheur dans l’ire de l’air en mouvement, tu glisses, tu bondis, tu cours, conduisant le traineau de la neige marine. Vague, vague, vague, mille fois mille vaincue, mille fois mille dressée et déversée : vive la vague mille fois immortelle la vague. Pablo Neruda, 1957 ![]() |
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Les vagues scélérates peuvent atteindre des hauteurs, crête à creux, de plus de trente mètres et des pressions phénoménales. Ainsi, une vague normale de trois mètres de haut exerce une pression de six tonnes par mètre carré. Une vague de tempête de dix mètres de haut peut exercer une pression de douze tonnes par mètre carré. Une vague scélérate de trente mètres de haut peut exercer une pression allant jusqu’à cent tonnes par mètre carré. Or, aucun navire n’est actuellement conçu pour résister à une telle pression. |