Toulon Extrêmement 2

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Last Updated on 15 novembre 2023 by Frank César LOVISOLO

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à l’écoute : De Rerum Natura
ComGris

 

 
Toulon Extrêmement…

toulonforeverIl est utile à cette Ville que d’en diffuser des images positives, cité qui fut, jadis, quelque peu malmenée et dont la réputation ne fut pas toujours exempte de sinistrose. Il n’est pas pour autant bénéfique que ces photos soient atrocement lisses comme si ces « photographes » voulaient s’éloigner d’une réalité qui a lieu et qui a eu lieu…

 La roue tourne et Telo Martius, l’ancienne teinturerie impériale de Gaule pour la pourpre, devrait retrouver sa couleur et son antique fierté.

Photographier la couleur de la ville c’est mêmement capter les ombres du silence rayées de noir et de blanc.

Des lignes verticales où l’ombre définit le mouvement.
Dans quel sens faut-il les voir ? Peu importe.
Capter l’horizon en une ouverture pour faire le vide avec l’image photographique choisie en fonction de la couleur.
Un décor beaucoup trop classique avec une lumière saturée en pénombres immobiles.
La volonté de netteté est visible et le flou en est l’émotion perceptible.
Passer aux noir et blanc, c’est la métamorphose de la matière, du vivant, de l’inerte et la matérialisation de la pensée
Les ombres… toujours les ombres, elles sont parfois plus présentes que le sujet.
La maison devrait se trouver décalée. Il nous faut laisser la place au rien, lui a de l’importance, c’est un silence, une pause, il ponctue d’un soupir le paysage en points de suspension où l’horizon s’échappe en volutes incertaines où s’est posé un bateau.
Le bleu trouble est l’eau. Il bouleverse l’azur net qui s’abîme par-delà d’une ligne invisible.
Sur le chemin, les murs deviennent le sol.
Photo ToulonUn filet s’est perdu dans une eau noire. 
Au loin on entend les enfants qui jouent sur la mer.
On écoute Rimbaud près du port où on attend un « bâto-ivre » de Rascasses, de Saint-Pierre, de Daurades Royales, de Poulpes, de magnifiques Sardines qui brilleront sur les étals et de toutes ces pêches encore à venir.
Ô sculptons l'eau
Une vague un peu plus forte vient de se briser sur la grève précipitant puissamment les galets les uns sur les autres, ainsi avance le sable.
L’eau se retire… Polies, les roches étincelantes font, un instant, silence.
Au pied de la rotonde, sur le chemin, il y a un léger ombrage.

Depuis longtemps, ici, les pins parasols supportent infatigablement le ciel. 

Je crois qu’il est l’heure d’un joli Pastis (et zut à la moraline) !

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3 Commentaires

  1. Trop beau toutes ces couleurs belles photos

  2. J’aime Toulon ma ville. Après ce reportage je l’adore

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