Milan – Spaghetti à la carbonara – Milan – Spaghetti à la carbonara – Milan – Spaghetti à la carbonara –
à l’écoute : Hipparchia |
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Un jour avant «The Floating Piers» |
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Mais à quoi bon?
Il Duomo, tout le monde le prend en photo, même qu’à force de lui piquer des photons ça pourrait bien finir par l’user! J’ai trouvé nettement plus amusant de photo-chasser! Les prédateurs sont toujours là où il y a du gibier!
Et ici, à Milan, Piazza del Duomo, il y en à.
Toutes les nationalités sont présentes un vrai régal anthropologie et ethnologique! Ça bouge dans tout les sens. Jeunes et moins jeunes dans le même but touristique pour les uns et certainement à destination du travail pour les autochtones.
Ça bouillonne, on est en Italie. On ne peut pas se tromper. ![]() Giuseppe Arcimboldo L’Été 1573 Ceci expliquant peut-être cela, actuellement, à Milan la mode est là. Elle se veut rieuse, provocatrice, sexy, à l’encontre du christianisme et de ses thuriféraires morbides.
Et comme pour un pied de nez à cette église omniprésente et castratrice, sur des bicyclettes décorées à leurs couleurs, gais et gaies roulent joyeusement en une procession fantastique devant l’édifice ouvragé.
Cette ville, on la sent vive et pétulante et on retient que c’est aussi la ville natale de l’Arcimboldo et du Caravage.
![]() Caravage – Les tricheurs On y déguste de fabuleuses Carbonara.
![]() Généralement en France, quand au restaurant, par dépit devant une carte sans imagination, on commande des “carbonara” on vous sert des choses pitoyables, tristes, flasques et blanchâtres où sont perdus au milieu d’un gras indéfinissablement insalubre quelques lardons à peine cuits, mornes et insipides. Il trône, au milieu de cet édifice épouvantable, un malheureux jaune d’œuf dans une demi coquille éventrée. Si la chance vous sourit, on vous apportera, pour parfaire l’ineptie, un genre de poudre fromagère granuleuse avec cet énigmatique arrière gout de savon qu’ils osent nommer Parmesan.
Ici, rien de tel.
C’est une véritable et joyeuse poitrine fumée qui parfume le met. Elle est tranchée si finement et rissolée à point que l’on y voit au travers. Les pâtes sont certainement du plantureux calibre n°7. La cuisson est «Al dente», la crème est discrète et on a pas lésiné sur le safran, une coquetterie à la recette d’origine qui donne au plat une touche de nouvelle cuisine, de couleur et de bon gout. Le fromage d’accompagnement est le Parmigiano Regiano, celui d’Émilie-Romagne, que l’on vous sert avec une généreuse râpe et il neige à gros flocons sur votre assiette. il est temps d’y goûter. C’est du grand art, l’Italie du nord en bouche et l’on souhaite que cela ne finisse pas.
C’est décidé, demain j’essaie de reproduire la recette.
Ça, s’est fait !!!!
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Spaghetti à la carbonaraPour 8 personnes
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