Pending you here – minimalisme

Reading Time: 4 minutes

Last Updated on 28 novembre 2020 by Frank César LOVISOLO

minimalisme – minimalisme – minimalisme – minimalisme – minimalisme – minimalisme – minimalisme – minimalisme – minimalisme – minimalisme

ComGris
Composition pour : 
Contrebasse, Violoncelles, Violons, Clarinette-Basse, Haut-Bois, Cor Anglais, Cor Français, Trombone, Harpes, Xylophones, Cloches, Glockenspiel, Tambour.
 

Ingrid Tedeschi qui aime faire la fête nous parle du minimalisme…

 

«The less is more » (le moins est le mieux) Le « minimal art »

Le terme de minimaliste vient de « minimal art », qui désigne un courant artistique qui apparaît dans les années 1960 aux états unis.

Les artistes minimalistes se tournent vers une simplification extrême des moyens picturaux. Ils utilisent des formes géométriques simples, épurées jusqu’à la disparition de toute expression. Les matériaux proviennent de produits industriels ou manufacturés. Ce mouvement a influencé les autres domaines artistique notamment le design, l’architecture mais aussi la musique et la littérature.

Les œuvres de Carl Andre, Dan Flavin, Donald Judd, Sol Lewitt, Frank Stella, Robert Morris ou Dan Graham illustrent la devise de l’architecte Mies van der Rohe, qui va devenir celle du courant minimaliste : «Less is more». La musique minimaliste : En musique, le courant de la musique minimaliste s’étend du milieu des années 60 au milieu des années 70.

Les précurseurs de ce mouvement sont :

• Moondog

• La monte Young

• Terry Riley

• Philip Glass

• Steve Reich

La musique minimaliste se définit par :

• Rejet du sérialisme

• Retour à la tonalité

• Pulsation rythmique omniprésente

• Influence des musiques extra occidentales

• Influence des musiques populaires et notamment du jazz

• Utilisation des nouvelles technologies

Steve Reich

Steve Reich

En 1964, Steve Reich participe à la première de In C de Terry Riley, l’œuvre fondatrice du minimalisme répétitif en musique. Au cours des années 67-68, Steve Reich a beaucoup fréquenté ce milieu artistique new yorkais (concerts, spectacles de danse, cinéma expérimental).

Il déclare lors d’une interview à New Music Box en 1998, « qu’à ses débuts son public était essentiellement constitué de peintres, sculpteurs, réalisateurs, chorégraphes tels que Sol Le Witt et Robert Smithson… ».

Il est très lié avec les sculpteurs Bruce Naumann, Richard Serra et Sol Le Witt. (Ce dernier va acheter des partitions à Reich. Grace à cet argent, le compositeur va pouvoir se procurer des glockenspiels pour Drumming). C’est à la même époque qu’il compose Pendulum Music. Trois ou quatre micros font un mouvement pendulaire au-dessus d’un ampli, créent des larsens périodiques.

Pendulum Music fut créé pour la première fois en 1968, puis en 1969 au Whitney Museum en compagnie de ses amis artistes : Bruce Nauman, Michael Snow, Richard Serra et James Tenney. Pour Steve Reich seule une partie de son œuvre est minimaliste.

Il n’utilise d’ailleurs pas ce terme pour qualifier sa musique mais préfère parler de déphasage progressif ou de processus graduel : « Certaines de mes compositions, telles que it’s gonna rain (1965), Come Out(1966), Piano Phase (1967), Violin Phase (1967), Pendulum Music (1968) sont définitivement des exemples de musiques en tant que processus graduel».

Pour le compositeur cette technique de composition s’arrête avec Drumming : « L’idée de musique en tant que processus graduel décrit mes compositions jusqu’à la dernière section de Drumming ; ensuite, elle s’applique de moins en moins à ma musique ». Pour les œuvres suivantes il dit : « Ce ne sont pas des processus. Ce sont des compositions utilisant différentes techniques ».

Bibliographie : écrits et entretiens sur la musique de Steve Reich. Editions Bourgois

Extraits:

 J’ai découvert le processus de phasage par accident. Je disposais de deux bandes d’un prédicateur pentecôtiste, le Frère Walter, que j’avais enregistrées sur Union Square à San Francisco. Il disait: « Its gonna rain ».

Je jouais avec deux magnétophones bon marché; une fiche mono de mes écouteurs stéréophoniques était branchée dans le magnétophone A, l’autre dans le magnétophone B. J’avais eu l’intention d’établir un rapport spécifique entre: « Its gonna » sur la bande et « rain » sur l’autre. Mais au lieu de ça, les deux magnétophones démarrèrent à l’unisson et l’un commença graduellement à avancer plus vite que l’autre.

L’effet que j’en ressenti fut que le son passait dans mon oreille gauche, descendait vers mon épaule gauche, puis mon bras et ma jambe gauches, sur le plancher à gauche, pour finalement commencer à se répercuter et à vibrer et devenir le rapport que je recherchais: « Its gonna/its gonna, rain/rain », puis passer de l’autre côté pour se rejoindre au centre de ma tête. (…)

Il existe une certaine logique dans une voix qui avance plus rapidement que l’autre, mais en fait, ce que l’on entend, c’est d’abord l’unisson, puis un genre d’écho et, enfin, une relation irrationnelle que l’on ne peut pas préciser. Vous entendez un tas de fragments psycho-acoustiques que vous pouvez organiser de multiples façons.Mes relations avec la musique classique occidentale n’ont pratiquement rien à voir avec la tradition musicale qui va de Haydn à Wagner.

Les seules influences que je pourrais citer incluent Debussy, Satie, Ravel, Stravinsky, Bartók, et Weill, pour le XXe siècle, ainsi que Pérotin et beaucoup d’autres sources d’avant 1750. C’est un peu Debussy, beaucoup plus Bartók, et surtout le jazz, qui m’ont éveillé à la musique non occidentale (…).

C’est de Weill que j’ai d’abord reçu la confirmation qu’il faut prendre au sérieux les sources populaires; il m’a également appris que, lorsqu’on écrit de la musique lyrique, on doit choisir un ensemble et un style vocal appropriés à son temps, à son lieu et à son livret, et non tenir pour établi qu’on est forcé d’avoir un orchestre et des voix de bel canto.

L’influence de Pérotin fut surtout de me faire comprendre que l’on pouvait mener l’augmentation vers des extrêmes et ne pas se cantonner à des multiples de deux. Enfin, j’ai appris des traditions médiévale, renaissance et baroque (autant que de Bartók et Webern) que le canon est un puissant outil de composition qu’on peut appliquer à n’importe quel son.

 
Version avec texte :
Plus que trente minutes
Lien pour marque-pages : Permaliens.

4 Commentaires

  1. Très Beau encore une fois,les images défilent,inévitablement.l’espace sonore est vraiment maîtrisé. Quel travail,c’est une Belle et Grande Oeuvre Musicale que tu accomplis amigo!!!!!

  2. Salut, Frank!
    Love the music!! Really dark and full and deep and full of great sounds!!!
    Well done!!
    Frank…..
    Sa fait ci fucking longtemps!!!
    J’aispair que La prochain fois que je rentre a Ste. P. sera pour habiter la et pas pour sulement Fair la visit ….Tu sais, Les Parantes, ce viellent bien vit!!!
    Fach de con, Je sera Cinquante cet anne!!!??? Aux fong de shishon!!!

    Mas parole!! Putain de vasche!!!…….Bissoux, Frank!

    Check out my Sexy, Romantic, Gothic, Death rock band, ROADSIDE MEMORIAL…
    Were just about finished recording a really good rock and roll record!!
    http://www.roadsidememorialsf.com

    Peace & Love, Jay

  3. emmanuelle grangé

    et me voici un minimum moins conne ! bises maximales à vous deux

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.