EASILY TRANSLATE ⇒ | ![]() |
POUR EN FINIR AVEC LE JUGEMENT DE DIEU« Pour en finir avec le jugement de dieu », est initialement une création radiophonique enregistrée dans les studios de la Radiodiffusion française (RDF) entre le 22 et 29 novembre 1947.
Elle fut censurée la veille de sa première diffusion, le 1er février 1948, par son directeur, Wladimir Porché.
Les textes sont lus par Maria Casarès, Roger Blin, Paule Thévenin et l’auteur.
L’accompagnement est composé de cris, de battements de tambour et de xylophone enregistrés par l’auteur lui-même.
Chapitre 5 : Conclusion |
Interprété par Nathalie Vallée, Didier Bourguignon
|
–
|
–
![]() La Bouillabaisse de formes dans la tour de Babel1946 – Antonin Artaud — La cruauté, c’est d’extirper par le sang et jusqu’au sang dieu, le hasard bestial de l’animalité inconsciente humaine, partout où on peut le rencontrer. — L’homme, quand on ne le tient pas, est un animal érotique, il a en lui un tremblement inspiré, une espèce de pulsation productrice de bêtes sans nombre qui sont la forme que les anciens peuples terrestres attribuaient universellement à dieu. Cela faisait ce qu’on appelle un esprit. Or, cet esprit venu des Indiens d’Amérique ressort un peu partout aujourd’hui sous des allures scientifiques qui ne font qu’en accuser l’emprise infectieuse morbide, l’état accusé de vice, mais d’un vice qui pullule de maladies, parce que, riez tant que vous voudrez, mais ce qu’on a appelé les microbes : c’est dieu, et savez-vous avec quoi les Américains et les Russes font leurs atomes ? — Vous délirez, monsieur Artaud. Vous êtes fou. ![]() Antonin Artaud. Couti l’anatomie 1945 C’est de le clouer au cœur, là où les hommes l’aiment le mieux, sous la forme de la sexualité maladive, dans cette sinistre apparence de cruauté morbide qu’il revêt aux heures où il lui plaît de tétaniser et d’affoler comme présentement l’humanité. – ![]() Antonin Artaud – La projection du véritable corps. Il faut se décider à le mettre à nu pour lui gratter cet animalcule qui le démange mortellement, dieu, et avec dieu ses organes. Lorsque vous lui aurez fait un corps sans organes, alors vous l’aurez délivré de tous ses automatismes et rendu à sa véritable liberté. – Alors vous lui réapprendrez à danser à l’envers comme dans le délire des bals musette et cet envers sera son véritable endroit. |
Texte interprété par : |
|
|
|
né à Saint Germain en Layedans le soixante dix-huitun jour de premier maimille neuf cent cinquante,,,quatre*–l’enfance s’est passéeles études z’aussidans la petite citéoù vivait Jacques Tati – et puis à 17 ans comme Rimbaud, sapristi ! Il est parti, content de vivre enfin sa vie |
sa vie de planches, de décors, de projos de foules enthousiastes, de spectateur zéro, d’amitiés fidèles et de haines tenaces et d’amours éperdus et d’amoureuses voraces, – la musique aussi sa compagne fidèle l’escorta dans sa vie d’interprète rebelle– sans oublier, oh non !, ce serait ingrat ce bizarre œil rond de la grosse caméra |
tout ça tout ça pour diresans faire de rond dans l’eauque du meilleur au pirec’était sa brève bio, |
*c’est dommage, si j’étais né quatre ans plus tard, mon poème rimait, Tant pis, je continue,,, Didier Bourguignon |
Texte complet :
|
Signaler un problème – Report a problem |