Une preuve d’évolution – Chapitre 5 : Virus

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Le rôle des virus dans l’évolution:

Des traces de virus dans notre ADN
Virus Ebola

Virus Ebola isolé, en novembre 2014, à partir d’échantillons de sang d’un patient au Mali. Le virus a été isolé sur des cellules Vero (Image obtenue au microscope électronique)

Beaucoup de biologistes et de virologues parmi d’autres chercheurs constatent que l’on est incapable d’expliquer l’évolution des espèces autrement qu’en faisant appel au principe philosophique de la « sélection naturelle ».

On parle d’adaptation, de lutte pour la survie, mais personne ne peut prouver le phénomène en mettant le doigt sur le mécanisme biologique ou chimique ou sur l’entité ayant déclenché ce phénomène (mutation ou autre), encore moins prédire cette évolution si ce n’est à travers l’expression plus ou moins prolongée des gènes.

Même les modèles néo-Darwiniens de l’évolution insistant sur les mutations ponctuelles et les recombinaisons sexuelles des gènes de l’organisme hôte (celui abritant le parasite) ne peuvent expliquer l’évolution des espèces.

Cherchant plutôt une explication rationnelle à l’évolution des espèces, plusieurs équipes de virologues ont recherché les traces originelles de ce phénomène dans le patrimoine génétique des organismes et notamment chez les bactéries et virus, sachant qu’il s’agit d’organismes s’adaptant plus facilement…

Pourquoi étudier les gènes ? Car depuis les travaux d’Oswald Avery (1944) et de sa démonstration par Al Hershey (1946), nous savons que la molécule d’ADN est porteuse d’informations héréditaires.

Toutefois, ce n’est que récemment, suite au projet de cartographie du génome humain (Hugo, etc)  que nous avons découvert que notre ADN contenait principalement des séquences ne jouant a priori aucun rôle dans l’expression des gènes, le fameux ADN « de rebut ».

Plus étonnant encore, des milliers de séquences contiennent des traces de virus inactifs. On estime qu’entre 40 et 80% du génome humain seraient liés à d’anciennes contaminations virales mais dont les vecteurs ont pour ainsi dire eu l’intelligence ou en tout cas l’opportunité de collaborer avec les cellules et les bactéries pour le plus grand bien de l’organisme.

Que font-elles là et quel fut leur rôle le cas échéant ? Pour l’essentiel, c’est encore la grande inconnue…

Conformément à la volonté de l’auteur, la suite est par là >>>>>>

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