à l’écoute : La Valle dei Templi |
Mise en garde : Les nouvelles mesures réalisées début juillet, dans le secteur du col de la Bonette – Restefond (voir [1] & [2]) à la limite entre les Alpes-Maritimes et les Alpes-de-Haute-Provence, montre que le niveau de radiation est toujours plus de deux fois supérieur à la normale à un mètre du sol.
“Ces forts niveaux de rayonnement sont dus à la contamination résiduelle des sols par le césium 137 imputable principalement aux retombées de la catastrophe de Tchernobyl (en 1986)”, assure la Criirad. – tchernobyl & alpes.pdf – Dossier complet.
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Situé à 2558m d’altitude et à quelques kilomètres de Barcelonnette* et de Jausiers**, le casernement de Restefond a été construit avant la loi Maginot.Ce fortin a été utilisé lors de la construction des ouvrages Maginot du secteur dit « Restefond ». Il eut aussi un rôle logistique pendant les combats dans les Alpes en juin 1940.À l’exception des anciennes écuries qui avaient été restaurées par l’armée et qui étaient toujours utilisées par le Centre d’instruction et d’entraînement au combat en montagne (CIECM), les autres bâtiments sont totalement abandonnés et ouverts à tout vent ; après la dissolution du CIECM le 10 juin 2009, il est à craindre que l’état global du site ne se dégrade de façon accélérée et irrémédiable.
Le site du Restefond, situé en bas du col, a commencé à être occupé de façon régulière par l’armée dans les années 1890-1900 et, en 1901, le génie décide d’y construire un baraquement défensif pouvant héberger trois compagnies. Les travaux de construction du fortin défensif commencent en 1901, avec la participation de plusieurs unités de chasseurs à pied ainsi que de celle du 4e régiment du génie, et s’achèvent en 1906. Le fortin est composé de quatre bâtiments :
Plusieurs ouvrages, et en particulier celui du col de Restefond, n’ayant pas été achevés au début des hostilités en juin 1940, certaines pièces d’équipement ont été laissées sur place et y sont toujours visibles (cloches GFM, plates-formes, trémies pour mortier de casemate, etc.) ; certaines cloches ont, semble-t-il, été enlevées ces dernières années. À l’exception des anciennes écuries qui avaient été restaurées par l’armée et qui étaient toujours utilisées par le Centre d’instruction et d’entraînement au combat en montagne (CIECM), les autres bâtiments sont totalement abandonnés et ouverts à tout vent ; après la dissolution du CIECM le 10 juin 2009, il est à craindre que l’état global du site ne se dégrade de façon accélérée et irrémédiable. |
*Barcelonnette est une commune française, sous-préfecture du département des Alpes-de-Haute-Provence, dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
**Jausiers est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Elle se trouve dans la Vallée de l’Ubaye.
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Les restes du fort de ?? dans Le Désert des Tartares de Buzatti ?
Ravi de faire « connaissance » avec ton père – bel homme, beau béret. Ça t’irait bien aussi… BBDA (bonboutd’an)
Merci pour lui qui nous a quitté cette année… Le béret est, selon le jargon du Chasseur Alpin pugnace, une tarte ( sans crème ) !!!
Le lieu, qui vaut le détour, est à deux heures de Venelles. Mieux vaut mai ou juin. L’hiver le col de la Bonette ( 2 715 m ) est fermé…