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Une preuve d’évolution – Chapitre 2 à Épicure

Epicure

Reading Time: 8 minutesJe me demandais, l’œil dans le viseur, quels dieux auraient eu le temps, occupés jour et nuit à infecter l’existence des hommes, de s’employer à l’architecture de ce qui est présenté plus bas, à moins que ceux-ci, comme le soutenait Epicure, n’interviennent en aucun cas dans leur vie. Lucrèce reprendra ce postulat (De rerum natura), et bien plus tard, vous excuserez le raccourci, par Nietzsche (L’Antéchrist).
Atchoum !!! J’éternue haut et fort comme il se doit dans la nature… Quelques pollens espiègles me firent sûrement une niche.
« Athée souhait ! » entendis-je au loin… Mon imagination fantaisiste sans doute ! Suite – Continue reading

La Sicile – Quatrième chapitre de La vie errante – Guy de Maupassant

- Philosophie - Frank César LOVISOLO - Guy de Maupassant (1850-1893) - Quatrième chapitre de La vie errante : Sicille On est convaincu, en France, que la Sicile est un pays sauvage, difficile et même dangereux à visiter. De temps en temps, un voyageur, qui passe pour un audacieux, s’aventure jusqu’à Palerme, et il revient en déclarant que c’est une ville très intéressante. Et voilà tout. En quoi Palerme et la Sicile tout entière sont-elles intéressantes ? On ne le sait pas au juste chez nous. À la vérité, il n’y a là qu’une question de mode. Cette île, perle de la Méditerranée, n’est point au nombre des contrées qu’il est d’usage de parcourir, qu’il est de bon goût de connaître, qui font partie, comme l’Italie, de l’éducation d’un homme bien élevé...

Reading Time: 94 minutesGuy de Maupassant (1850-1893) – Quatrième chapitre de La vie errante : Sicille

On est convaincu, en France, que la Sicile est un pays sauvage, difficile et même dangereux à visiter. De temps en temps, un voyageur, qui passe pour un audacieux, s’aventure jusqu’à Palerme, et il revient en déclarant que c’est une ville très intéressante. Et voilà tout. En quoi Palerme et la Sicile tout entière sont-elles intéressantes ? On ne le sait pas au juste chez nous. À la vérité, il n’y a là qu’une question de mode. Cette île, perle de la Méditerranée, n’est point au nombre des contrées qu’il est d’usage de parcourir, qu’il est de bon goût de connaître, qui font partie, comme l’Italie, de l’éducation d’un homme bien élevé… Suite – Continue reading

Douze minéralisations photographiques et leurs trois résultantes perturbées

- Philosophie - Frank César LOVISOLO - La perception des couleurs, au-delà des constats physiques, a manifestement une résonance affective liée à une culture. Toutefois, la nature empirique des associations de couleurs serait intimement liée à une nécessité antérieure au langage relevant de l’évolution naturelle du vivant. Certaines fleurs ont adapté, au cours de l’évolution, leurs couleurs au spectre visible perçu par les abeilles. Elles renforcent ainsi, et de façon notable, la probabilité d’être pollinisées. On pourrait envisager une grammaire universelle de la couleur où, selon le contexte, des éléments logiques font place à des processus stochastiques.

Reading Time: 7 minutesLa perception des couleurs, au-delà des constats physiques, a manifestement une résonance affective liée à une culture. Toutefois, la nature empirique des associations de couleurs serait intimement liée à une nécessité antérieure au langage relevant de l’évolution naturelle du vivant.
Certaines fleurs ont adapté, au cours de l’évolution, leurs couleurs au spectre visible perçu par les abeilles. Elles renforcent ainsi, et de façon notable, la probabilité d’être pollinisées.
On pourrait envisager une grammaire universelle de la couleur où, selon le contexte, des éléments logiques font place à des processus stochastiques. Suite – Continue reading

Les Murs Indiscrets ( à Diderot )

Diderot

Reading Time: 4 minutesLes Murs Indiscrets: Composition pour : Kalimba (sanza), Duduk, Piano préparé (comme on en a envie), Percussions (celles qui nous plaisent le plus dont une très grave ) et un Gong Thaï. Suite – Continue reading

Sipo Matador

- Philosophie - Frank César LOVISOLO - on l’appelle Sipo Matador — qui, avide de soleil, enserre de ses multiples lianes le tronc d’un chêne, tant qu’enfin elle s’élève bien au-dessus de lui, mais appuyé sur ses branches, développant sa couronne dans l’air libre pour étaler son bonheur aux yeux de tous. Friedrich Nietzsche : Par-delà le bien et le mal.

Reading Time: 3 minutes[..]on l’appelle Sipo Matador — qui, avide de soleil, enserre de ses multiples lianes le tronc d’un chêne, tant qu’enfin elle s’élève bien au-dessus de lui, mais appuyé sur ses branches, développant sa couronne dans l’air libre pour étaler son bonheur aux yeux de tous.
Friedrich Nietzsche : Par-delà le bien et le mal. Suite – Continue reading

Trois imposteurs – Composition Musicale ElectroAthéiste

- Philosophie - Frank César LOVISOLO - « Je ne comprends pas pourquoi nous perdons du temps à parler de la religion. Si nous étions honnêtes — et les scientifiques se doivent de l'être — nous devrions alors admettre que la religion est un fatras d'assertions inexactes, qui ne reposent sur aucune base dans la réalité. L'idée même de Dieu est un produit de l'imagination humaine. Il est tout à fait compréhensible pourquoi des personnes primitives, qui étaient bien plus exposées aux forces écrasantes de la nature que nous le sommes aujourd'hui, avaient dû personnifier ces forces en peur et tremblement. Mais de nos jours, puisque nous comprenons tant de processus naturels, nous n'avons pas besoin de ces solutions. Je ne vois absolument pas en quoi le postulat d'un Dieu tout-puissant nous aide en quoi que ce soit. Ce que je vois c'est que cette hypothèse mène à de tels questionnements stériles comme pourquoi Dieu permet autant de misère et d'injustice, l'exploitation des pauvres par les riches et toutes les autres horreurs qu'Il aurait pu empêcher. Si la religion est toujours enseignée, ce n'est pas du tout parce que ses idées nous convainquent encore, mais simplement parce que certains parmi nous veulent garder la classe populaire en silence. Des gens silencieux sont bien plus faciles à gouverner que les vociférants et insatisfaits. Ils sont aussi plus facilement exploitables. La religion est une sorte d'opium qui permet à une nation de se bercer elle-même de doux rêves et à oublier les injustices qui sont perpétrées contre les gens. D'où l'alliance rapprochée de ces deux grandes forces politiques, l'État et l'Église. Les deux ont besoin de l'illusion qu'un gentil Dieu récompense, au paradis si ce n'est sur Terre, tous ceux qui ne se sont pas levés contre les injustices, qui ont accompli leur devoir silencieusement et sans plaintes. C'est précisément pourquoi l'honnête assertion qui veut que Dieu est un simple produit de l'imagination humaine est marqué comme le pire des péchés mortels. » Paul Dirac

Reading Time: 10 minutes« Je ne comprends pas pourquoi nous perdons du temps à parler de la religion. Si nous étions honnêtes — et les scientifiques se doivent de l’être — nous devrions alors admettre que la religion est un fatras d’assertions inexactes, qui ne reposent sur aucune base dans la réalité. L’idée même de Dieu est un produit de l’imagination humaine. Il est tout à fait compréhensible pourquoi des personnes primitives, qui étaient bien plus exposées aux forces écrasantes de la nature que nous le sommes aujourd’hui, avaient dû personnifier ces forces en peur et tremblement. Mais de nos jours, puisque nous comprenons tant de processus naturels, nous n’avons pas besoin de ces solutions. Je ne vois absolument pas en quoi le postulat d’un Dieu tout-puissant nous aide en quoi que ce soit. Ce que je vois c’est que cette hypothèse mène à de tels questionnements stériles comme pourquoi Dieu permet autant de misère et d’injustice, l’exploitation des pauvres par les riches et toutes les autres horreurs qu’Il aurait pu empêcher. Si la religion est toujours enseignée, ce n’est pas du tout parce que ses idées nous convainquent encore, mais simplement parce que certains parmi nous veulent garder la classe populaire en silence. Des gens silencieux sont bien plus faciles à gouverner que les vociférants et insatisfaits. Ils sont aussi plus facilement exploitables. La religion est une sorte d’opium qui permet à une nation de se bercer elle-même de doux rêves et à oublier les injustices qui sont perpétrées contre les gens. D’où l’alliance rapprochée de ces deux grandes forces politiques, l’État et l’Église. Les deux ont besoin de l’illusion qu’un gentil Dieu récompense, au paradis si ce n’est sur Terre, tous ceux qui ne se sont pas levés contre les injustices, qui ont accompli leur devoir silencieusement et sans plaintes. C’est précisément pourquoi l’honnête assertion qui veut que Dieu est un simple produit de l’imagination humaine est marqué comme le pire des péchés mortels. »

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