Série 3 – à Propos de Procrastination :Je renvoie à l’ouvrage de John Perry « La Procrastination – L’art de reporter au lendemain »– «Voilà des mois que j’aurais dû écrire cet essai. Pourquoi ai-je fini par m’y mettre ? Parce que j’ai du temps libre ? Eh non. J’ai des copies à corriger, des articles à écrire, un projet scientifique à évaluer, des thèses à relire, etc. Si je me lance dans cette entreprise, c’est pour remettre au lendemain ces tâches qui m’incombent !» Ainsi John Perry démarre-t-il son essai sur la procrastination, un défaut aux yeux de la majorité, un atout pour qui sait en tirer avantage. A notre époque où règne une frénésie de productivité délétère, ce livre s’adresse particulièrement à ceux qui aiment paresser, décaler, lambiner, atermoyer, ajourner, proroger, différer, décaler, musarder… Au fil de ces méditations tantôt légères ou profondes, John Perry bâtit un plaidoyer très convaincant en faveur de ce qu’il appelle la procrastination structurée. Les procrastinateurs sont en effet souvent tentés de réduire le nombre de leurs engagements, en espérant ainsi avoir enfin le temps de se consacrer aux tâches essentielles. Quel piège ! Leur tempérament étant d’éluder les corvées, c’est pour eux le meilleur moyen de se transformer en bons à rien. C’est pourquoi un procrastinateur doit apprendre à tirer le meilleur parti de son don naturel, et accepter toutes les tâches qui se présentent à lui avec enthousiasme. Il ne les mènera pas toutes à bien et pas forcément dans le bon ordre, mais cela lui donnera souffle et créativité. Ce petit essai alerte et désopilant livre aussi des considérations inattendues sur l’art d’ignorer certains mails, le rythme des chansons de soul-music, le bon usage des to-do lists, l’avantage de laisser son bureau en pagaille pour que les idées naissent du désordre… et sur l’histoire métaphysique du temps depuis Héraclite. Le philosophe américain John Perry est professeur émérite à l’université de Stanford en Californie. Étant de son propre aveu un procrastinateur invétéré, il a créé le concept révolutionnaire de «procrastination structurée». Traduit dans une vingtaine de langues, cet ouvrage lui vaut aujourd’hui une reconnaissance internationale. John Perry, né dans le Nebraska en 1943, a passé un doctorat de philosophie en 1968 et enseigne dans la |
Putaing que c’est beau ces courbes célestes qui chantent l’univers – et les hommes avec, quand ils chantent aussi.
Ton prof, mais je l’ai eu aussi, ou son frère. Mes premières, et seules, envies de meurtre ! Il s’appelait « Piquet » et ça disait l’essentiel du personnage. Je souhaite encore sa mort, moi qui suis contre la peine de mort. T’as qu’à voir.
Mais oublions les affreux, préférons l’harmonie !
Merci Gérard !
A propos du personnage.
Brel L’a chanté dans » Ces genslà »
Deuxième couplet :
Et puis, il y a l’autre
Des carottes dans les cheveux
Qu’a jamais vu un peigne
Qu’est méchant comme une teigne
Même qu’il donnerait sa chemise
A des pauvres gens heureux
Qui a marié la Denise
Une fille de la ville
Enfin d’une autre ville
Et que c’est pas fini
Qui fait ses petites affaires
Avec son petit chapeau
Avec son petit manteau
Avec sa petite auto
Qu’aimerait bien avoir l’air
Mais qui n’a pas l’air du tout
Faut pas jouer les riches
Quand on n’a pas le sou
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne vit pas Monsieur
On ne vit pas on triche…
ECOUTER
Superbe tes courbes ! Merci à ton prof !
Pierre
Magnifique… excellent choix de musique répétitive..Bravo !
Merci Patrick !
J’ai connu ce monsieur tel que tu le décris. Il était malheureusement très respecté voyons, c’était un prof de math ! intouchable et ce n’était pas le seul je pourrais en citer d’autres…..
Tu peux !!!!