Last Updated on 28 novembre 2020 by Frank César LOVISOLO
Expérience
Suite vidéo, peut-être antilogique, de l’article « Expérimentation Numérique I – Matière à réflexion »
C’est la proposition, pour une continuation, d’imaginer ce minimalisme audiovisuel.
Sans véritablement créer l’absolument neuf, je ne fais que rappeler ce qui est pour former un nouveau composé, une nouvelle réflexion.
Une expérience, celle-ci sur fond noir, où s’anime « l’immatière ». |
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Musique : «Nature Morte III» Sacem 2016 – N°: 273396180
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« Nombre de responsables d’institutions culturelles, relayés par une certaine intelligentsia française, se demande encore si l’art numérique est bien de l’art ou simplement de la technique »
(Edmond Couchot – Norbert Hillaire : L’art numérique – Flammarion)
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Vingt ans auront suffi pour que l’ordinateur, artefact technologique principal de la fin du XXe siècle, investisse de manière durable le champ artistique et qu’une forme d’art prenne corps et s’affirme. Comme le rappelle Christiane Paul, depuis Fluxus et l’art conceptuel, «l’artiste n’est plus l’unique “créateur” de l’œuvre mais souvent le médiateur ou l’animateur des interactions entre le public et celle-ci» |
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Pour une Expérimentation Numérique chapitre 1 – Matière à réflexion
Nous ne voyons que la surface des objets qu’ils soient animés, inanimés, inertes, concrets, matériels, opaques, transparents , éloignés, proches, observables, sensibles, invisibles. C’est un univers dans lequel nous évoluons tout en étant nous même cet univers. La perception des objets n’est que l’interaction d’un assemblage moléculaire avec un autre, vivant et capable d’analyser et d’agir avec cette interdépendance. |
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![]() Le Dernier Voyage du Téméraire 1838 – William Turner (1775-1851) Dans l’art photographique numérique, la notion de réalisme est bouleversée au travers des réalités alternatives recréées, d’hyperréalités, de réalités augmentées, et, encore, de l’irréaliste nature sublimée. Les transformations d’une photographie permettent de revisiter l’instant et de le sublimer, mais la perception de la matière n’est qu’illusion. Quand on contemple une toile on en perçoit le sujet, les couleurs et quand on s’en approche la substance que nous devinions apparaît distinctement : huile, acrylique, aquarelle, pastel, gouache et, dans la peinture contemporaine, d’autres matériaux peuvent être utilisés (Niki de Saint Phalle). Avec cette première série, je propose une approche digitale de la matière à travers trente photographies « transsubstantiées » afin d’en extraire une virtuelle consistance pigmentée d’une gamme autrement nuancée d’hyperréalité.
Les images ne représentent plus le monde, mais le recréent et le réinventent à l’endroit de la conscience qui interagit avec la réalité tout en diminuant sa capacité à la distinguer de l’imaginaire, une invitation à voyager dans une immatérielle réalité.
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J’ai beaucoup apprécié les images, l’accompagnement sonore, convaincue que la technique ne suffit pas.!!
Très réussi, bravo Frank !
Alors, comme ça, le numérique…
01001110101110001010000001111001010000001110000 Dis-je !