Trente et une nuances de sables – Vidéo

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Le cas des plages

Sur les plages balayées deux fois par jour par les marées montantes et descendantes et où le sable est souvent brassé par le vent, peu de traces de vie sont visibles en surface hormis les sauts de petits crustacés tels que les talitres ; Talitrus saltator quand la mer remonte par exemple.

Avec un bon microscope et des colorants adaptés (car la plupart de ces organismes sont transparents), on observerait dès les premiers millimètres ou centimètres, une grande quantité de bactéries et quelques champignons.

Ces organismes nourrissent (ainsi que le microplancton et une partie du plancton benthique ou en suspension, dont une partie se réfugie dans le sable à marée basse) d’autres microorganismes un peu plus gros (« méiofaune »). Cette méiofaune par sa présence, son métabolisme, ses excrétions et son activité physique peut favoriser l’activité bactérienne, et elle va elle-même servir de nourriture à des animaux plus gros qu’elle, en particulier sous l’eau dans la communauté benthique. Ces derniers sont plus faciles à voir, bien que souvent cachés pour échapper à leurs prédateurs (c’est le cas par exemple des coquespalourdes et couteaux, de petits crabes, etc. vers le bas de plage et des talitres un peu plus en hauteur).
La méiofaune est surtout composée de décomposeurs et de prédateurs de type copépodesrotifères ou tardigrades. Certains se nourrissent des bactéries et champignons qui décomposent la matière organique, d’autres peuvent se nourrir de mucus ou de divers détritus déposés en surface par l’eau, ou encore de cadavres ou d’excréments. D’autres se nourrissent des premiers et d’autres enfin des seconds. Sous les laisses de mer, grâce à une nourriture plus abondante, la biomasse augmente considérablement.

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3 Commentaires

  1. De faceBook

    Serge Larcher
    Avec des commentaires à l’humour aussi fin que cette matière.



    Jean-Claude Grosse
    j’aime le sable, ses grands nombres, le grain qui enraye la machine, qui fait grincer, qui fait s’écrouler la dune, le petit grain dans la tête du sage; la lenteur, la patience des passages, des transitions, des transformations révèlent on ne peut mieux que la perception du réel au quotidien mériterait arrêt sur image, lent travelling et autres procédés élaborés par les artistes et techniciens du montage; j’aime les grillons et grelots qui accompagnent ces 31 nuances; poèmes sur le sable dans cet article:

    http://les4saisons.over-blog.com/2016/11/vers-les-dunes-de-merzouga.html

  2. C’est bien beau tout ça, tous ces grains, de silice et de folie… Mais cette terrible loi de la gravitation qui tire chacun de nos grains de vie vers le fond du sablier !

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