à l’écoute :
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Un grand merci à ma fille Amélie pour cette baguenaude sétoise.
¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯ « Je te signale que je m’en fous d’être enterré à la plage de Sète, ça m’est complètement égal. Avouera Georges Brassens, en 1969, lors de la célèbre rencontre radiophonique de Jacques Brel, Léo Ferré et Georges Brassens, à propos de la chanson Supplique pour être enterré à la plage de Sète. |
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Il aurait été indélicat de faire un article photographique Sétois sans remémorer, aux croquantes et aux croquants, le libertaire chanteur, guitariste, auteur, compositeur et, accessoirement, moustachu depuis ses seize ans. Natif de la commune, sa jeunesse débute par un larcin qui l’obligera, pour fuir sa mauvaise réputation, de quitter la ville… Vous n’allez pas le juger, son père ne l’a pas fait ! – … Le quatrième des parents, sans vergogne Mais il n’a pas déclaré, non, sans vergogne On le vit, on le croirait pas, sans vergogne Mais je sais qu’un enfant perdu, sans vergogne
A de la corde de pendu, de pendu A de la chance quand il a, sans vergogne Un père de ce tonneau-là, ce tonneau-là… –
La justice lui prodiguera un an de prison avec sursis… Ainsi, l’ami Georges, pour faire oublier sa mauvaise réputation, partit pour Paris où, peut-être, il rencontra la générosité d’un Auvergnat. On connait la suite, il y a tant de poésies dans ses paroles, même quand elles font allusion à un gorille en rut convoitant les commères du canton. |
Georges, vous qui vous en fichiez d’être inhumé à Sète, finalement…
On raconte, que le panorama, depuis le Cimetière Le Py qui donne sur l’Etang de Thau, est remarquable. Mais quand on est mort, je pense que l’on s’en contrefout royalement.
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Supplique pour être enterré à la plage de SèteChanson de Georges Brassens 1966Sortie en 33 tours en 1966 sur l’album du même nom, elle est d’une durée de 7 min 18 s.
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La Camarde qui ne m’a jamais pardonné Trempe dans l’encre bleue du Golfe du Lion Quand mon âme aura pris son vol à l’horizon Mon caveau de famille, hélas n’est pas tout neuf Juste au bord de la mer, à deux pas des flots bleus C’est une plage où même à ses moments furieux Et c’est là que jadis à quinze ans révolus Déférence gardée envers Paul Valéry
Moi l’humble troubadour sur lui je renchéris Le bon maître me le pardonne Et qu’au moins si ses vers valent mieux que les miens Mon cimetière soit plus marin que le sien Et n’en déplaise aux autochtones Cette tombe en sandwich entre le ciel et l’eau Est-ce trop demander sur mon petit lopin Tantôt venant d’Espagne et tantôt d’Italie Et quand prenant ma butte en guise d’oreiller Pauvres rois pharaons, pauvre Napoléon
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Alors, hormis qu’il avait un gris du Gabon, je ne savais pas qu’il venait de Sète (pas regardé le Wiki) et à ce jour, je me dis……….. Qu’à l’époque, la vie était belle dans le sud est!!!!
Je n’ai jamais été guitare sèche mais de vraies paroles (un Bashung en fait ou un Jonaz)!
Bonne continuation dans le sud de Georges!!!
Ou un Brel! 🙂
Merci et bonne journée !
Si on joue avec le B…………. Je rajoute Barbara!
Bises ensoleillées (enfin!!!)!
Aussi !
Sète est une ville photogénique, encore faut-il avoir la sensibilité pour en capturer l’essence : le rude des pêcheurs, l’aventure coloniale et les vignes de l’arrière pays.
Bravo, comme toujours.
Je ne suis pas resté assez longtemps dans la ville pour tout assimiler…
Il faut que j’y retourne pour capter le côté mer.
Merci à vous d’avoir pris le temps lire et voir cette publication.
De rien (je vais éviter de l’écrire en suédois), on se cultive aussi!
🙂