Last Updated on 8 septembre 2023 by Frank César LOVISOLO
Eadweard Muybridge & Philip Glass C’est l’occasion de parler de ce photographe exceptionnel né le 9 avril 1830 dans un quartier de Londres (Kingston upon Thames). Sa renommée est justifiée par ses décomposition photographique du mouvement. On nomme cette description de la locomotion animale : la zoopraxographie. En 1855, il émigre aux États-Unis d’abord à New-York, puis à Las Vegas où il commence à travailler et devient libraire-éditeur. En 1860 un grave accident de diligence diminue ses capacités de concentration. Cette mésaventure le marquera assez pour qu’il ait une réputation d’être fantasque et morne.
Comme prévu avant cette mésaventure et pour son travail d’éditeur, il rentre en Angleterre où il est pris en charge par un médecin spécialiste à cette l’époque : Sir William Gull, le fameux médecin soupçonné d’être Jack L’Eventreur, une thèse qui, toutefois, n’a jamais pu être vérifiée !
Ensuite, par passion et en partie dans le cadre d’une thérapie reconstructive Edward James Muggeridge étudie pendant sept ans la photographie et investit dans le matériel photographique plus performants de l’époque. Il est de retour aux Etats Unis en 1867 à San Fransisco. En 1874 il est accusé d’avoir assassiné l’amant de sa femme. Il est inculpé puis relâché et, certainement, grâce à ses relations principalement Leland Stanford qui à l’époque et gouverneur de Californie. Il fut acquitté à la suite de son procès. Je n’ai, hélas, pas plus d’information sur le procès. Toutefois, c’est très intéressant en effet puisque Philip Glass s’inspirant de ce fait divers composa l’opéra « The Photographer » en 1982. (Ecouter >>>) Quant à son travail photographique et débute par la prise de vues en « relief stéréoscopique » alors très en vogue ce qui lui donne une excellente réputation à San Francisco qui lui confère une excellente clientèle. Il fait des reportages sur une guerre indienne, un différend entre l’état et les Modocs : un peuple amérindien qui vivait à l’origine sur un territoire qui est aujourd’hui le nord-est de la Californie et le centre sud de l’Oregon. Il réalise les premières photos du parc national de Yosemite et devient en 1867 le photographe officiel de la présence militaire américaine en Alaska. Entre 1868 et 1873 il parcourt le Far West et y réalise 2451 photographies. En 1872, le physiologiste français Étienne-Jules Marey, pionnier quant à lui de la chronophotographie, affirme dans son livre La Machine animale publié à la librairie Germer Baillière que le cheval au galop n’a jamais les quatre fers en l’air au cours des phases d’extension contrairement à la représentation artistique du galop à l’époque. A l’aide de 24 appareils photographiques Eadweard Muybridge, le 18 juin 1878, par la presse, il confirme la théorie du physiologiste Français. C’est à partir de ce moment qu’il s’intéresse aux mouvements animal et humain et il met au point le zoopraxiscope, un projecteur qui recompose le mouvement. Conséquemment ses travaux le pose comme le précurseur du cinéma. Il utilise la photographie comme témoignage scientifique objectif est en 1897 est édité son plus grand ouvrage « Animal Locomotion » en 11 volumes regroupant 4202 photographies réalisées entre 1872 et 1885. Il continue ses voyages en Amérique et en Europe puis il meurt en 1904 en Angleterre à Londres dans le quartier de son enfance (Kingston upon Thames). |
Le catalogue |
Alouette…..
Elle a quand même un faux air de « Nicole Croisille »…..la fille du « Sortilège du photographe…. »
Mais ça ne change rien au fait que, comme je ne l’ai pas entendu depuis longtemps, il y a un batteur, (même si il est en plastique – « virtuel »), fait bien l’affaire……
L’ensemble de l’œuvre, d’ailleurs, fait bien son truc……. malgré certains (tous ?), choix d’harmonies et de notes capillo tractées, en apparence…..sont très très judicieux, correspondent brillamment aux messages des images des artistes en question….. Strike !
Envisages tu une saison technico musicale, ou bien ?
Alouette…..
Elle a quand même un faux air de « Nicole Croisille »…..la fille du « Sortilège du photographe…. »
Mais ça ne change rien au fait que, comme je ne l’ai pas entendu depuis longtemps, il y a un batteur, (même si il est en plastique – « virtuel »), fait bien l’affaire……
L’ensemble de l’œuvre, d’ailleurs, fait bien son truc……. malgré certains (tous ?), choix d’harmonies et de notes capillo tractées, en apparence…..sont très très judicieux, correspondent brillamment aux messages des images des artistes en question….. Strike !
Envisages tu une saison technico musicale, ou bien ?
Je ne sais pas vraiment à quoi ressemble la fameuse Nicole… J’ai dû me servir de Google ! Quant au reste, j’aimerai bien que soit un vrai batteur, mais techniquement ça me poserait trop de problèmes et puis tu sais bien que pour trouver un batteur qui jouerait avec la musique et non le contraire ça devient plus difficile encore ! Bref, ceci me ralentirait trop !
Merci d’être passé et surtout d’avoir écouté !
@ bientôt !