Expérimentation Numérique II – Antimatière à réflexion

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Last Updated on 8 novembre 2023 by Frank César LOVISOLO

Antimatière – audio ogg= »http://frank-lovisolo.fr/cat/ogg/PendingYouHere.ogg » mp3= »http://frank-lovisolo.fr/cat/m3p/PendingYouHere.mp3″ autoplay= »true » preload= »true » width= »360″ height= »40″
à l’écoute :
antimatière
 
«Dans cet état tout ce que voit l’artiste est surchargé de force, de sorte que ses objets deviennent miroir de son pouvoir de sorte qu’ils soient des reflets de sa perfection.
Cette transformation en perfection est l’art ».
 
 
 
AntimatièrePour une Expérimentation Numérique chapitre 2:
Antimatière à réflexion: la suite illogiquement due au premier chapitre où les photographies étaient déjà devenues de l’art numérique par transsubstantiation.  
 

Une continuité, une dématérialisation de l’image pour la construction d’une autre où l’on pressent qu’il n’y a là qu’une expérience esthétique où se mêlent « la science du beau » et « la science du sensible » s’il en est une.

Il y a une grande difficulté à utiliser le mot « esthétique » : on peut se perdre dans les multiples saveurs qui le métamorphosent au gré de son application…

  • Partie de la philosophie qui se propose l’étude de la sensibilité artistique et la définition de la notion de beau.
  • Qui est motivé par la perception et la sensation du beau
  • Qui répond à des exigences ou à des lois de beauté.
  • Traitement qui vise à l’amélioration de l’aspect du corps.
  • Qui a pour caractéristique la beauté.
  • Appréciation personnelle de ce qui peut être beau ; sens du beau, goût.
  • Ensemble des qualités qui constituent les critères de cette appréciation ou les éléments d’une beauté personnelle.
  • Recherche sur les formes, la matière, les couleurs, etc., pour rendre toutes productions industrielles le plus attrayantes possible.

Le terme fut inventé vers 1750 par le philosophe allemand Alexander Gottlieb Baumgarten auteur d’Æsthetica. Il apparait dans le dernier chapitre de son ouvrage : Meditationes philosophicae de nonnullis ad poema pertinentibus (Méditations philosophiques sur quelques aspects de l’essence du poème).


L’inénarrables discussion avec Bernard Ciochetti  « artriste » peintre à propos de cet article…

_____

Bernard Ciochetti : ah Photoshop…

Lovisolo Frank : Ben non ! 🙂

Bernard Ciochetti : Alors c’est couillon, ça va tellement plus vite !

Lovisolo Frank : Je ne comprends pas l’intérêt du propos…

Bernard Ciochetti : C’était pour vous faciliter la vie… Un détourage, un filtre aquarelle quelques bidouillages, ça prend dix minutes au maximum. On peut en faire cinquante dans la journée.

Lovisolo Frank : Monsieur, j’ai bien pris note de votre conseil. Cependant, avant que nous poursuivions cette trépidante conversation, je vous invite à visiter mon site http://frank-lovisolo.fr. Ainsi, sur de nouvelles bases, nous pourrons continuer cet échange riche d’intérêts.

Bernard Ciochetti : Beaucoup de mode d’emploi pour peu de travail.

Lovisolo Frank : J’ai, derechef, visité vos œuvres sur le net… Ho ! Que d’odalisques, que de jeunes Orientales par vos pinceaux fébriles dévêtues, que de diversité, que de recherche, de l’audace à faire pâlir un dadaïste ! Bref du travail, que dis-je du travail : de la besogne !
Devrai-je, par-delà de vos conseils avisés, vous nommer mètre ?

Bernard Ciochetti : Mais je ne me suis jamais vanté d’être un artiste. Artisan, simplement, et je fais du mieux que je peux sans me planter une plume au Q pour faire le dégourdi. Je n’ai nul besoin de mode d’emploi. Vous n’aimez pas, c’est plutôt flatteur. Je me suis retrouvé sur cette page sans l’avoir demandé, et quand je vois qu’on se moque de la gueule du pauvre monde je le dis. C’est tout simple.

Lovisolo Frank : Certes, vous n’avez pas de prétention artistique et tout porte à croire que vous êtes allergique aux plumes.

Cependant, vous avez la prétention d’expliquer au « pauvre monde », si tant est qu’il y en ait un, ce qui est bon pour lui. C’est d’autant plus tragique que, d’une part, votre pauvre monde a son libre arbitre et ne vous a pas attendu pour se forger une opinion, et, d’autre part, qu’historiquement cette prétention à la vérité sur l’art est une abomination qui nous renvoie aux périodes les plus noires (notez que je suis assez dégourdi pour l’histoire).

Malheureusement, contrairement à ce que vous croyez, vous ne dites rien. Vous vous contentez d’affirmer sans argumenter ce qui est vu de la plume : un peu désuet.

Bernard Ciochetti : Je suis allergique au baratin. Vous étiez sans doute bon en rédac’ à l’école. Je vous ai simplement suggéré devant ce machin, de le faire sur Photoshop, ce sera plus rapide. C’est tout. La vérité sur l’Art et qu’est ce que l’Art, on a dit tellement tout et n’importe quoi qu’après Toroni, Fontana et Broodthaers, c’est une affaire de fonctionnaires et de copinage d’élus qui distribuent nos impôts à des bien-votants.

Lovisolo Frank : Votre mépris concernant le « machin » est grandiose…

Bernard Ciochetti : Une photo trafiqué avec luminosité/contraste, puis avec un filtre, probablement aquarelle, j’avoue, que ça ne me frime pas. Pas plus que les photos virés à l’orange au rouge etc. Je sais moi aussi le faire. Je ne sais pas ensuite accumuler les explications foireuses, c’est vrai. Je suis bien plus simple.

Lovisolo Frank : Je pense qu’il est inutile que je poursuive cette conversation… De médiocre, vous passez à insultant… Monsieur, je ne vous salue pas.

Bernard Ciochetti : Ne savoir rien faire et l’expliquer, c’est rigolo.

J’ai mis fin à cette conversation parue dans le groupe ARTIST (Facebook) le 16 février 2015 tant le propos de l’énergumène devenait affligeant…

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5 Commentaires

  1. Je viens de découvrir votre site…
    Je suis subjugué !!!
    Je vais le partager et le faire voir à mes élèves tant le contenu est riche.
    Je suis professeur d’arts plastiques et il y a là beaucoup de materiel pour ma profession.
    Merci pour cet accès libre à vos œuvres.
    Roland

  2. Après avoir vu quelques peintures de Bernard Ciochetti je me rend compte que n’est pas Delacroix ou Leconte-Vernet qui veut !!!

  3. Jean-Claude Grosse eh ben l’échange avec un saint-bernard grognon et grognant, ça mérite pas trop le détour; il y a une tension entre effacement et insistance; je serai pour plus d’effacement par le blanc; mourir et toute chose meurt même une apparition, une vision, c’est aller au blanc, pas au noir

    Lovisolo Frank Je dois dire que l’individu m’a mis de travers. Non pas sur le fait qu’il n’aime pas mais sur le fond. C’est le profil même de ceux qui «inventèrent» l’art dégénéré. Sinon, en règle générale, je n’ai que faire des «critiques» d’art à la petite semaine!

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