Catégorie : Pour en finir avec le jugement de dieu
–– Un texte d’Antonin Artaud musiqué.
|
|
Playlist:– |
Articles–
1 – J’appris Hier… : 08’03’’
– |
–
Interprété par Didier Bourguignon et, bien malgré lui, au dénouement, Antonin Artaud, |
_______________________________________________________
![]() |
|||
https://Pour-en-finir-avec-le-jugement-de-dieu |
_______________________________________________________
_______________________________________________________
Passer les textes – Skip the texts |
_______________________________________________________
Textes dits par : |
![]() – (la journaliste de Conclusion) Après des études théâtrales au sein de l’université (Paris et Aix-en-Provence), elle entame une carrière en tant que chargée des Relations Publiques dans un Théâtre. Toutefois, après quelques années d’activité, elle quitte le côté administratif pour rejoindre la lumière du plateau. Elle a travaillé comme comédienne sur des reconstitutions historiques, des spectacles jeune public et, ponctuellement, pour le cinéma et la télévision (longs et courts métrages, séries et spots publicitaires). Depuis toujours, elle se passionne pour la danse, avec attirance particulière pour le tango argentin. contact : nathalievallee@free.fr ⇑⇑⇑ |
|
![]() – …a appris son métier de comédien, en 1973, avec César Gattegno, au Théâtre du Rocher à La Garde (83). Il a poursuivi sa carrière dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, en tentant de découvrir toutes les facettes de cet art: théâtre classique, contemporain, burlesque, de rue, etc. Également auteur-compositeur-interprète (« Trompette-Bourguignon chantent »), il a été récitant dans des oratorios et autres œuvres musicales. Il est enfin acteur de cinéma et de télévision. Depuis quelques années, il se spécialise dans des solos, et des duos. Contact : didierbourg83@free.fr ⇑⇑⇑ |
_______________________________________________________
|
![]() Antonin Artaud – La projection du véritable corps. Pour en finir avec le jugement de Dieu…– … est un texte marquant écrit par Antonin Artaud en 1947. Dans cet essai, Artaud explore une question fondamentale qui traverse toute son œuvre : la souffrance, la violence, l’absurdité de l’existence humaine et savoir comment ces éléments peuvent être abordés à travers l’art, la spiritualité et la révolte contre les institutions. Ce texte est également une critique acerbe de la société, de la religion et des dogmes, et il représente une forme de rejet radical du jugement divin et de l’idée d’un Dieu qui impose une vision morale. – Contexte et réflexion L’œuvre a été écrite à une période où Artaud vivait une grande souffrance mentale, après ses longues années d’hospitalisation dans des institutions psychiatriques. Il s’y confronte à ses démons intérieurs et à ses visions délirantes, et l’écriture devient pour lui un moyen d’exorciser ses tourments tout en abordant des thèmes philosophiques profonds. Dans Pour en finir avec le jugement de Dieu, Artaud attaque directement l’idée d’un Dieu supérieur, jugeant l’humanité et imposant des règles morales. Il dénonce la cruauté de ce « jugement » et sa capacité à enfermer l’homme dans une vision dogmatique du monde. Artaud se place dans une perspective de révolte, non seulement contre les institutions religieuses, mais également contre la société qui impose des valeurs figées. Il réclame la fin de ce jugement divin, non pas par un rejet de la spiritualité, mais par la réaffirmation de la liberté individuelle face à la souffrance et à l’oppression. –
Le texte est aussi une critique virulente de la société contemporaine d’Artaud, marquée par des injustices et une oppression omniprésente. Il met en lumière la souffrance humaine comme une réalité tragique, sans réponse divine réconfortante. Pour lui, l’idée même d’un Dieu jugé moralement est un abus de pouvoir, un mécanisme pour contrôler les masses et les rendre dociles. Artaud exprime le désir de libérer l’homme de l’emprise de la religion et du dogme. Il considère que la croyance en un jugement divin fausse la perception de la réalité, en la teintant de culpabilité et de renoncements. Il appelle à une réévaluation de la souffrance et de l’existence sans chercher une rédemption divine ou un sens imposé de l’extérieur. – Un texte visionnaire et dérangeant L’un des aspects les plus frappants de Pour en finir avec le jugement de Dieu est son ton radical, presque insensé, qui frôle le délire mystique. Artaud mélange visions poétiques, réflexions philosophiques et fulgurances personnelles pour créer un texte puissant et perturbant. C’est une œuvre difficile à classer, oscillant entre la folie et la lucidité, l’extase et la violence. ![]() Antonin Artaud. Autoportrait 1948 Artaud y questionne également la nature du langage et de la communication. Dans ses écrits, et en particulier dans ce texte, il cherche à dépasser les limites du langage conventionnel, à briser la syntaxe et à ouvrir des espaces où la parole peut être aussi libératrice que le corps sur scène. – Conclusion Pour en finir avec le jugement de Dieu est un cri de révolte et une réflexion profonde sur l’existence humaine, la souffrance et la quête de sens. C’est un texte marquant dans la pensée d’Artaud, où il se livre à une attaque en règle contre les valeurs religieuses et morales imposées, tout en ouvrant un espace pour la réinvention de l’homme face à sa propre souffrance. Il s’inscrit dans une volonté de rupture avec les conventions et les dogmes, et reste un manifeste de liberté radicale, non seulement contre la religion, mais aussi contre toutes les formes d’oppression. Ce texte, écrit dans un état de grande souffrance mentale et physique, est emblématique de la vision d’Artaud : un appel à la libération totale de l’esprit et du corps humain face aux forces qui cherchent à le réduire à l’impuissance. Il est un jalon important de la pensée contemporaine et reste une œuvre essentielle pour quiconque s’intéresse aux liens entre la folie, la révolte et la création artistique. |
—–
A Antonin Artaud
Recueil : « Poèmes pour toute mémoire » + Et si un jour un homme se levait parmi les hommes 3 Février 1945 |
J’ai appris hier… Artaud Antonin

Reading Time: 11 minutesj’ai appris hier que l’une des pratiques officielles les plus sensationnelles des écoles publiques américaines et qui font sans doute que ce pays se croit à la tête du progrès… Suite – Continue reading
Tutuguri : Le rite du soleil Noir – Antonin Artaud

Reading Time: 9 minutesEt en bas, comme au bas de la pente amère,
cruellement désespérée du cœur
s’ouvre le cercle des six croix, très en bas,
comme encastré dans la terre mère,
désencastré de l’étreinte immonde de la mère qui bave. Suite – Continue reading
La Recherche de la Fécalité – Antonin Artaud

Reading Time: 10 minutesLà où ça sent la merde ça sent l’être. L’homme aurait très bien pu ne pas chier, ne pas ouvrir la poche anale, mais il a choisi de chier comme il aurait choisi de vivre au lieu de consentir à vivre mort. Suite – Continue reading
La Question se Pose de… Antonin Artaud

Reading Time: 10 minutesCe qui est grave est que nous savons qu’après l’ordre de ce monde il y en a un autre.
Quel est-il ?
Nous ne le savons pas.
Le nombre et l’ordre des suppositions possibles dans ce domaine est justement l’infini!
Et qu’est-ce que l’infini ?
Au juste nous ne le savons pas ! Suite – Continue reading
Conclusion… Antonin Artaud

Reading Time: 11 minutes— Et à quoi vous a servi, monsieur Artaud, cette Radio-Diffusion ?
–
— En principe à dénoncer un certain nombre de saletés sociales officiellement consacrées et reconnues:
cette émission du sperme infantile donné bénévolement par des enfants en vue d’une fécondation artificielle de fœtus encore à naître et qui verront le jour dans un siècle ou plus. Suite – Continue reading