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Vidéo sur une musique d’Hervé Zénouda : « Hypercube » de l’album Micrologies N°1– « La micrologie est le lieu où la métaphysique trouve à s’abriter de la totalité. » |
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On verra, nouvellement, la complicité de l’imagerie numérique avec la musique électroacoustique d’Hervé.
Merci, pour ce titre qui, contrairement à celui de la précédente vidéo, a immédiatement tenu un propos idoine à mon imaginaire.
L’ébauche m’est apparue dès les premières secondes de musique.J’avais, quelques mois auparavant, durant le confinement, réalisé une série d’images à l’aide de fractales: «La Galerie Julia Mandelbleu» qui, par sa nature presque cubique, attendait patiemment, sans que je m’en doute, de devenir le point de départ d’une nouvelle vidéo d’art. Cette image demeure dans l’univers esthétisé des fractales élaborées à partir d’un «Mandelbulb», un analogue en trois dimensions de l’ensemble de Mandelbrot, élaboré par Daniel White et Paul Nylander à l’aide d’une algèbre de nombres hypercomplexes et de transformations écrites en coordonnées sphériques. (Fastoche, non? ).
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L’immatériel poétisé par une chorégraphie géométrique d’un espace indéfini, si ce n’est par le temps d’une composition musicale.Avec l’utilisation des fractales, j’ai espéré, pour cette démarche artistique, une proposition picturale, une spagyrie des formes et de la couleur, avec pour support une alchimie mathématique qui permet de manipuler ces objets, aidant ainsi à dépasser notre capacité de conceptualisation. L’ensemble contribue à engendrer de la matière là où il n’y en a pas et d’approcher d’autres espaces, à l’instar de la création d’une substance posée par le pinceau du peintre d’un autre ailleurs et de pouvoir s’en avancer jusqu’aux détails les plus infimes et, en définitive, s’y infiltrer comme dans un abysse vers la plus petite des particules si précieuses aux antiques atomistes. À l’hypercube fractal en trois dimensions, s’en est ajoutée une quatrième par l’animation: le temps. Il ne s’agit plus, à proprement parler, d’un film ou d’une vidéo, mais d’un tableau qui évolue dans un univers pictural uniquement limité par la composition musicale.
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Quant à l’hypercube:–
C’est un thème que j’avais abordé dans une série photographique réalisée à Paris au quartier de la Défense: «Tesseract – L’Arche de la Défense».
Le tesseract est un hypercube particulier, un modèle géométrique dont s’est inspiré l’architecte : Johann Otto von Spreckelsen pour dessiner l’Arche de la Défense à Paris, bâtiment qui fut réalisé et finalisé par l’ingénieur-concepteur : Erik Reitzel.
Cette figure géométrique a inspiré de nombreux artistes, écrivains, architectes et cinéastes. Récemment, dans le film dans le film Interstellar de Christopher Nolan, Cooper se retrouve dans un espace étrange, un gigantesque tesseract situé dans une autre dimension.
En 1954, Salvador Dalí i Domènech réalise son «Corpus Hypercubus», un tableau ou Jésus est crucifié sur le patron d’un tesseract tridimensionnel. Gala, son épouse et muse, y est représentée en une Marie contemporaine en contemplation, sur un damier, ombré de la croix, avec en fond la baie de Portlligat.
« Je peignis une croix hypercubique sur laquelle le corps du Christ se convertit métaphysiquement en un neuvième cube, en suivant les préceptes et discours sur la forme cubique de Juan de Herrera, constructeur de l’Escorial, inspiré de Ramon Lulle. »
Salvador Dalí
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La Galerie Julia Mandelbleu |
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La page de l’album Micrologies N°1 |
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