![]() titre Sacem : LES FLANERIES DU PHOTOGRAPHE – ISWC : T-704.203.105.6 – ISRC : AUMEV2132665 |
Composition minimale et improvisation pour:– Une clarinette. Un ensemble de percussions Coréennes (Buk, Janngu, Jing, Kkwaenggwari) et un synthétiseur séquencé. |
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![]() Flânerie, balade, ballade…–Trois mots pour l’incorrigible flâneur que je suis, tant en photos qu’en musique où il me plait de me laisser aller à l’aventure, dans les venelles ombragées ou sur des sentes sinueuses, propices à la billebaude photographique, mélodieuse et poétique. Tout comme en photographie, quand je ferai mille clichés et n’en retiendrai que très peu, en musique je m’approprierai une infinitude de sons et romancerai quelques mélodies pour n’en garder, pour finir, qu’une fraction infinitésimale : celle de la finitude qui amène à la composition souvent entrelacée d’improvisations hédonistiques ! Enfin, on pourra, possiblement, concrétiser une composition photographique, une série musicale peut-être les deux si l’on envisage d’animer les images. Puis, je repartirai flâner, par-ci, par-là, m’égarant, sans doute aussi en littérature, vers d’autres possibles.
Tout en espérant que le sortilège de la création opère une fois de plus, que la redoutable crainte de cette satanée page blanche ne dure pas trop longtemps.
Cette flânerie est le deuxième épisode d’une suite pour chasseur d’images et clarinettes qui a commencé avec « La tentation du photographe » une étude musicale pour deux clarinettes, dont une basse. Toujours est-il que je n’ai encore aucune idée du nombre d’épisodes et, le scénario n’étant jamais écrit à l’avance, je ne sais dans quelles turpitudes je vais entraîner mon «daguerréotypeur» numérique. Le hasard, coquin parmi les coquins, immanquablement s’en mêlera et me conduira de nouveau vers l’imprévisible sentier de la découverte !
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La clarinette et Hector Berlioz:– ![]() Différentes vues d’une à quarts de tons de Fritz Schüller (1883-1977).
Je n’ai jamais pu entendre de loin une musique militaire sans être vivement ému par le timbre féminin de cet instrument, et préoccupé d’images de cette nature, comme après la lecture des antiques épopées.
Ce beau soprano instrumental, si retentissant, si riche d’accents pénétrants quand on l’emploie par masses, gagne dans le solo en délicatesse, en nuances fugitives, en affectivités mystérieuses ce qu’il perd en force et en puissants éclats.
Rien de virginal, rien de pur comme le coloris donné à certaines mélodies par le timbre d’une clarinette jouée dans le médium par un virtuose habile. C’est celui, de tous les instruments à vent, qui peut le mieux faire naître, enfler, diminuer et perdre le son.
De là la faculté précieuse de produire le lointain, l’écho, l’écho de l’écho, le son crépusculaire. Quel plus admirable exemple pourrai-je citer de l’application de quelques-unes de ces nuances, que la phrase rêveuse de la clarinette, accompagnée d’un trémolo des instruments à cordes, dans le milieu de l’allegro de l’ouverture du Freyschütz !!!
N’est-ce pas la vierge isolée, la blonde fiancée du chasseur, qui, les yeux au ciel, mêle sa tendre plainte au bruit des bois profonds agités par l’orage ? »
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Grand traité d’instrumentation et d’orchestration modernes de 1844.
Grand Traité d’instrumentation et d’orchestration modernes (1843) Edmond de Goncourt décrit un dîner chez les Daudet en compagnie de Zola, des Charpentier et de Coppée où :+ « … Zola de célébrer la clarinette et de proclamer que c’est l’instrument qui représente l’amour sensuel, tandis que la flûte représente tout au plus l’amour platonique. « Comme le hautbois représente le paysage ironique » jette un blagueur dans l’esthétique musicale de Zola. »
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oui, tu t’es libéré de l’Europe aux anciens parapets et de ses horribles pontons et tu es allé là où tu voulais.
Et le périple n’est pas terminé !