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Titre Sacem : Les Flâneries du Photographe
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Composition minimale et improvisation pour:Une clarinette.
Un ensemble de percussions Coréennes (Buk, Janngu, Jing, Kkwaenggwari)
et un synthétiseur séquencé. |
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La clarinette et Hector Berlioz:– ![]() Différentes vues d’une à quarts de tons de Fritz Schüller (1883-1977).
Je n’ai jamais pu entendre de loin une musique militaire sans être vivement ému par le timbre féminin de cet instrument, et préoccupé d’images de cette nature, comme après la lecture des antiques épopées.
Ce beau soprano instrumental, si retentissant, si riche d’accents pénétrants quand on l’emploie par masses, gagne dans le solo en délicatesse, en nuances fugitives, en affectivités mystérieuses ce qu’il perd en force et en puissants éclats.
Rien de virginal, rien de pur comme le coloris donné à certaines mélodies par le timbre d’une clarinette jouée dans le médium par un virtuose habile. C’est celui, de tous les instruments à vent, qui peut le mieux faire naître, enfler, diminuer et perdre le son.
De là la faculté précieuse de produire le lointain, l’écho, l’écho de l’écho, le son crépusculaire. Quel plus admirable exemple pourrai-je citer de l’application de quelques-unes de ces nuances, que la phrase rêveuse de la clarinette, accompagnée d’un trémolo des instruments à cordes, dans le milieu de l’allegro de l’ouverture du Freyschütz !!!
N’est-ce pas la vierge isolée, la blonde fiancée du chasseur, qui, les yeux au ciel, mêle sa tendre plainte au bruit des bois profonds agités par l’orage ? »
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Grand traité d’instrumentation et d’orchestration modernes de 1844.
Grand Traité d’instrumentation et d’orchestration modernes (1843) Edmond de Goncourt décrit un dîner chez les Daudet en compagnie de Zola, des Charpentier et de Coppée où :+ « … Zola de célébrer la clarinette et de proclamer que c’est l’instrument qui représente l’amour sensuel, tandis que la flûte représente tout au plus l’amour platonique. « Comme le hautbois représente le paysage ironique » jette un blagueur dans l’esthétique musicale de Zola. »
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oui, tu t’es libéré de l’Europe aux anciens parapets et de ses horribles pontons et tu es allé là où tu voulais.
Et le périple n’est pas terminé !