Corrosion….
La corrosion désigne l’altération d’un matériau par réaction chimique avec un oxydant (le dioxygène et le cation H+ en majorité). Il faut en exclure les effets purement mécaniques (cela ne concerne pas, par exemple, la rupture sous l’effet de chocs), mais la corrosion peut se combiner avec les effets mécaniques et donner de la corrosion sous contrainte et de la fatigue-corrosion ; de même, elle intervient dans certaines formes d’usure des surfaces dont les causes sont à la fois physicochimiques et mécaniques.
Les exemples les plus connus sont les altérations chimiques des métaux à l’air ou dans l’eau, telles la rouille du fer et de l’acier ou la formation de vert-de-gris sur le cuivre et ses alliages (bronze, laiton). Cependant, la corrosion est un domaine bien plus vaste qui touche toutes sortes de matériaux (métaux, céramiques, polymères) dans des environnements variables (milieu aqueux, atmosphère, hautes températures).
L’étude fondamentale des phénomènes de corrosion relève essentiellement de l’électrochimie. L’étude appliquée des phénomènes de corrosion est un domaine de la science des matériaux, qui comporte à la fois des notions de chimie et de physique (physico-chimie).
La rouille est la substance de couleur brun-rouge formée quand des composés contenant du fer se corrodent en présence de dioxygène et d’eau. C’est une réaction d’oxydation lente qui aboutit à la formation d’oxydes ou d’hydroxydes plus ou moins hydratés et mal cristallisés, dont le plus stable est l’hématite.
La rouille est donc un mélange complexe composé d’oxydes et d’hydroxydes de fer.
Le fer métallique, obtenu par un traitement (réduction) du minerai rouge contenant des oxydes de fer, dans des hauts fourneaux, tend à retourner à l’état oxydé une fois exposé à l’air et à l’eau.
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