à l’écoute : Le Mariage d’Harmonie et Cadmos |
Essais d’images sur une base photographique en noir et blanc traitant des micros paysages.–
Souvent, je préfère le terme « image ».
La photographie me parait trop sérieuse.
Ce domaine d’expression est si vaste qu’il me semble improbable d’en conjuguer le terme à tous les temps fussent-ils éphémères.
Conséquemment une série Noire guillerette où règne le contraste magnifiant les détails.
Un monde vu à l’échelle des petits insectes pollinisateurs, un monde que l’on ne peut que survoler sans le détruire.
Une poésie naturelle dont il faut aller chercher les phrases avec patience et ravissement.
Et, pendant un moment, on endosse un rôle passionnant : celui du « naturaliste de terrain » comme Anna Maria Sibylla Merian, Charles Naudin, Charles Darwin pour ne citer qu’eux. Contempler notre planète avec plaisir, partager les observations c’est apprendre à la respecter et à la préserver sans discours politique mensonger et assommant. Notre ministre chargé de la nature semble confondre écologie, spectacle et politique.
De beaux discours suivis du clairon de la spectaculaire retraite au grand galop, rien ici de bien original !
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Peut s’en faut!
C’est la mention, à du premier octobre, qui accompagnera les photos retouchées quand l’apparence corporelle des mannequins, parfois très jeunes, aura subit les combines des «grands» photographes manipulateurs d’êtres humains par la biais d’inoffensifs logiciels photographiques et ceci pour la vente de magazines de mode en vogue.
Un peu comme le «FUMER TUE» des paquet de clopes !
Je ne suis pas bien certain que tout ceci aide à proscrire le «mal vivre» mais c’est un début d’accession au réalisme, un garde fou au sexisme ainsi qu’à la normalisation des critères esthétiques quand même bien entamée.
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Matériel photographique : Boitier Canon D70 – Objectif Sigma 18-300mm F3.5-6.3 Contemporary avec la bonnette macro AML72-01
Traitement de l’image : Adobe Lightroom
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Noir et Blanc
Mais aussi en Couleurs… |
La suite alogique de l’article «Peut-être qu’en Noir et blanc…» où l’on ne change pas de teinte aussi simplement.
Tous les clichés ne se prêtent pas aussi docilement à cette métamorphose.
Certains ne seront pas dans cette série, remplacés par d’autres davantage idoines aux teintes versicolores.
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Bref rappel historique et coloré à la mémoire de Louis Ducos de Hauron précurseur dans l’ombre des frères Lumière.–![]() Louis Ducos de Hauron Vue d’Agen, 1874-1876 Le procédé de l’autochrome a été mis au point par Auguste et Louis Lumière, les pères du cinématographe.
![]() Les deux Lyonnais sont les derniers maillons d’une longue quête de la couleur dont certains font remonter les origines au dernier quart du XVIIe siècle, lorsque Isaac Newton découvrit la composition de la lumière blanche. – –
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La lecture de la biographie de Mr Ducos de Hauron est plus qu’intéressante. On y rencontre entre autres Camille Saint-Saëns.
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![]() Louis Arthur Ducos du Hauron ( 1837 – 1920 )
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![]() Auguste Lumière (1862-1954) Louis Lumière (1864-1948). Les frères Lumière. |
«L’expérience des peintres m’a enseigné qu’un mélange, en proportion convenable, de rouge, de jaune et de bleu produit à peu près toutes les couleurs».
Louis Arthur Ducos du Hauron
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Textes choisis |
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La photographie des couleurs et les découvertes de Louis Ducos du HauronParis : A.L. Guyot, éditeur, [1898?]
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Georges Tholin : Les inventions de Mr Louis Ducos
Revue de l’Agenais et des anciennes provinces du Sud-Ouest 1918
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
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Très belles images. Au moins on ne retouche pas les fleurs;