Une erreur de manipulation…
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… est à l’origine de cette transformation.
Les appareils photographiques numériques grouillent de fonctionnalités.
Chaque photographe aura ses préférences et rien n’empêche les expériences.
Celle du jour était le cliché directement en noir et blanc, à l’instar du Leica M11 Monochrome qui flirte avec les 10 000 € à l’achat, autant demeurer ambitieux !
Plus, en option, l’ajout d’un filtre numérique rouge, censé augmenter le contraste. Le tout à travers un petit objectif YONGNUO 50 mm F1.8 : ultra léger, au rapport qualité prix imbattable.
Bref, je reste très loin, financièrement, du luxueux sus-cité !
Mais haut les cœurs, on ne va pas, une fois de plus, se laisser envahir par les Allemands, nom d’une pipe1 !
Stop ! car là, je flirte dangereusement avec la loi de Godwin.
Revenons-en à l’erreur colorante.
Les photos présentées ne viennent pas directement de mon appareil.
Elles doivent être traitées et formatées pour leurs diffusions sur le Net et même pour l’impression s’il y a lieu.
C’est au moment du fameux procédé qu’il y eut une petite erreur de souris qui me fit passer les photos vêtues de gris à celles parées de couleurs.
Heureuse ou pas, cette fausse manœuvre me permit d’élaborer cette série à la tonalité que beaucoup qualifieront, quant à la couleur, de «vintage2».
Je n’aime pas beaucoup de mot qui est employé à la va-comme-je-te-pousse dans beaucoup de publicités, vantant le mérite de certains appareils, quels qu’ils soient, en jouant la corde sensible de la nostalgie liée à certains indécrottables passéistes…
Avec du neuf, on ne fait que du neuf, ou bien un ersatz «d’ancien».
Cette série, vintage ou rétro, elle ne l’est pas, qu’on se le dise.
Elle demeurera, du moins pendant quelques années, absolument actuelle, tant dans son traitement que dans son ambition poétique.
Si l’on veut vraiment un aspect ancien, autant, pour la photographie, se dégotter un appareil argentique, ce sera bien plus authentique.
Pour l’instant, je ne fais que du numérique, mais j’ai conscience que ce n’est pas sans critiques. Certains puristes estiment avec véracité que la facilité d’accès a conduit à une surabondance d’images banales, diluant la valeur artistique.
De plus, la rapidité de l’obsolescence technologique nous oblige à investir constamment dans de nouveaux équipements.
Cependant, avec les considérables avancées technologiques, les capteurs sont devenus plus sensibles, les résolutions ont augmenté, les tailles se sont réduites et les coûts ont diminué.
Aujourd’hui, même les smartphones sont dotés de caméras de haute qualité, permettant à chacun de photographier.
Quant à devenir photographe, c’est une autre histoire.
Merci de m’avoir lu.
On peut éventuellement commenter.
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Une erreur!!! C’est magnifique. La méditerranée est souvent bleue mais sur ces photos le bleu est sublimé. J’aime beaucoup
Merci…