Catégorie : Photographies
Saint-Pétersbourg – Article 3 : de l’hôtel au Théâtre Mariinsky, de l’heure dorée à l’heure bleue
Saint-Pétersbourg – Article 2 : à l’Ermitage n’est pas ermite qui veut !
Saint-Pétersbourg – Article 1: Passage de 20° à -5°
1er mai 2017 pas de muguet mais des couleurs
Couleurs du Jurassique en Hiver – Photographies & Sons
L’arrivée à Venise – Série minimaliste
Reading Time: 4 minutes De l’apollinien au dionysiaque.
Une série photographique, madrigalique, jouée de notes noires en silences blancs.
Accoster dans cette ville lacustre demeure une abstraction temporelle où la raison s’isole des territoires concrets, cependant encore inconnus, pour en composer une représentation intellective minimaliste.
Dès lors se dessinent les jalons d’un espace irrationnel où les silhouettes, les ombres et l’aquatique lumière d’un mois de janvier nous enseignent une autre réalité.
«Le paline di Venezia» :
Elles jalonnent, ici, les mesures d’un temps lissé par ce canal empreint d’Histoire et s’amusent à strier la perspective d’onirismes et la cadence effervescente de l’exploration.
Ainsi débutera, avec ces transmutations d’épreuves photographiques paysagères, un voyage sériel, intemporel et lagunaire de Claudio Monteverdi à Luigi Nono le jeune sinuant depuis Vittore Carpaccio à Luigi Nono l’ancien. Plus avant, le paysage évoquera les rigoureuses perspectives de Giovanni Bellini et, dans un frimas imaginaire, sur une île, la sensualité, cristallière et polychrome, des sculptures e Luciano Gaspari. Suite – Continue reading
Indispen-Sable
Reading Time: 11 minutes On le trouve dans le béton, qui alimente, au rythme de deux tonnes par an et par être humain, un boom immobilier ininterrompu. Mais aussi dans les puces électroniques, le papier, le plastique, les peintures, les détergents, les cosmétiques… Ce sable que nous aimons fouler du pied ou laisser filer entre nos doigts s’est glissé à notre insu dans tous les interstices de notre quotidien. L’industrie le consomme en quantités croissantes, plus encore que le pétrole. Peut-être parce que, contrairement à l’or noir, cette matière première perçue comme inépuisable est restée à ce jour pratiquement gratuite. Alors que le sable des déserts est impropre à la construction, les groupes du bâtiment ont longtemps exploité les rivières et les carrières. Suite – Continue reading