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Composition pour :
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Chant
Guitares
Basse
Batterie
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Le Serpent qui Danse– Que j’aime voir, chère indolente, Sur ta chevelure profonde Comme un navire qui s’éveille Tes yeux où rien ne se révèle A te voir marcher en cadence, Sous le fardeau de ta paresse Et ton corps se penche et s’allonge Comme un flot grossi par la fonte Je crois boire un vin de bohême,
Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal |
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Dans « Le Serpent qui danse », Baudelaire célèbre la beauté sensuelle de la femme aimée à travers la comparaison centrale avec un serpent. Ce symbole évoque à la fois la souplesse, la grâce, mais aussi une part de mystère et de danger. Le poète décrit le corps féminin comme un mouvement ondoyant et hypnotique : la femme devient une source de plaisir, d’ivresse et d’inspiration poétique. L’atmosphère est exotique, chaude et presque musicale, grâce aux images de parfums, d’îles lointaines et de danses. L’enjeu du poème : montrer comment la femme fascine par sa beauté sensuelle, envoûtante et presque magique, tout en conservant une part d’ambiguïté qui attire autant qu’elle inquiète — un thème majeur de Les Fleurs du Mal. |
The Dancing Serpent— How I love to watch, dear indolent creature, On your deep coiffure Like a ship waking Your eyes, where nothing is revealed Seeing your harmonious walk, Under the weight of your sloth And your body bends and stretches Like a wave swelled by the melting I feel I drink some Bohemian wine, Geoffrey Wagner, Selected Poems of Charles Baudelaire
(NY: Grove Press, 1974)
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Heureuse femme celle à qui s’adresse ce somptueux hommage, plus éloquent qu’une caresse.
Merci !
Pour un réveil en douceur lumière et musique tamisées le poème que j’aurais aimé recevoir à l’âge ou les sens de mon amoureux étaient en avance sur les miens .
Et oui….