Cynisme
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Hipparchia( Philosophe cynique grecque de la fin du IVe siècle avant J-C, sœur de Métroclès et épouse de Cratès de Thèbes.)
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Hipparchia à Théodore l’Athée
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« Qui donc a laissé sa navette sur le métier?» –
elle lui répond :
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« C’est bien moi, Théodore. C’est moi, Théodore, mais ce faisant, crois-tu donc que j’ai mal fait, si j’ai employé à l’étude tout le temps que, de par mon sexe, il me fallait perdre au rouet ?» |
Diogene at….Work(Diogène de Sinope, également appelé Diogène le Cynique, est un philosophe grec de l’Antiquité et le plus célèbre représentant de l’école cynique.)
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« Demande-moi ce que tu veux, je te le donnerai
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– Ôte-toi de mon soleil ! (‘Littéralement « Tiens-toi un peu à l’écart de mon soleil»).
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– N’as-tu pas peur de moi ?
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– Qu’es-tu donc ? Un bien ou un mal ?
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–Un bien
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– Qui donc, pourrait craindre le bien ?».
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Les cyniquesIl faut distinguer le cynisme qu’Onfray qualifie de vulgaire du cynisme dont il se réclame, celui de Diogène de Sinope (oui, celui du tonneau et de la lanterne, celui qui lança au grand Alexandre venu lui rendre visite et lui dit : » Demande-moi ce que tu veux » l’apostrophe célèbre : » Ôte-toi de mon soleil « ) et de son maître Antisthène, celui que l’on considère comme le fondateur de l’école. Sans revenir sur le personnage de Diogène qui est pourtant haut en couleurs, plutôt réjouissant, extravagant et en même temps sage, bien sûr, disons que les cyniques de son espèce sont de merveilleux provocateurs, désespérés (car l’espoir enchaîne) mais truculents et jouisseurs; farouchement rebelles devant le pouvoir et la richesse; farouchement individualistes et indépendants et solitaires. »Le cynique veut faire éclater les structures culturelles caduques. (…) Diogène veut promouvoir le Déracinement contre le Sol, l’Exil contre la Patrie, le Mélange contre la Race, l’Intelligence contre le Sang « . (Michel Onfray, Cynismes)Ce sont ces cyniques-là, caractérisés à grands traits, qui ont les faveurs de Onfray, il les appelle de ses vœux pour conclure le petit livre qu’il leur consacre : » De nouveaux cyniques auraient à dire en quoi nous sommes encore pieux, ils sauraient nuire à la sottise, désespérer des lieux communs, inviter à la singularité pure, défier les entreprises grégaires et promouvoir la vérité du singulier. Avec eux, on découvrirait une alternative à l’esprit de lourdeur, aux marchands d’apocalypse et aux théoriciens du nihilisme. (…) Ni cuistre, ni abonné aux lamentions, ni pédant, ni pleureur et annonceur du retour de la barbarie ou de la décadence, le cynique est un insolent pour lequel la philosophie est un contrepoison à la perpétuelle arrogance des médiocres. » Un contrepoison, il va sans dire, au cynisme vulgaire aussi. [Source : http://1libertaire.free.fr/index.html] |
Michel Onfray – CynismesNote de l’éditeur : Les Cyniques? C’étaient, au IV siècle avant l’ère chrétienne, des individus qui se réclamaient du chien, portaient barbe, besace et bâton, copulaient en public, faisaient du poisson masturbateur un modèle éthique et pratiquaient le jeu de mots en guise de méthodologie : là où d’aucuns font référence aux idées et aux théories absconses, ils opposaient le geste, l’humour et l’ironie. Leurs noms : Antisthène, Diogène, Cratès ou Hipparchia… Évincés des manuels, desservis dans le langage par une étrange perversion du mot qui les caractérise, ils retrouvent ici droit de cité et donnent la preuve de leur formidable actualité. |
Liste des cyniquesve siècle avant J.-C.
ive siècle av. J.-C.
IIIe siècle av. J.-C.
Premier siècle avant J.-C..
Premier siècle après J.-C.
iie siècle après J.-C.
IIIe siècle après J.-C.
IVe siècle après J.-C.
Ve siècle après J.-C.
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La joie de vivre dans un tonneau, pardon, une amphore, peut être un reste d’effluves du vin qu’elle a contenu La poubelle plus d’actualité … visions de Naples !!!!
Ni tonneau, ni amphore : une jarre ! Tout de même plus confortable…
Avec du jarre pour tenir chaud?
Très beau travail, j’adore le style !
Merci!