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Boitier Canon EOS 6D II – Objectifs Sigma 150-600, Samyang grand angle – 14 mm, Tamron 28-300 entre 1/1000s et 1/4000s
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Oui ! Je sais, j’ai déjà réalisé ce genre de série photographique plus ou moins vague.
Mais que voulez-vous, je ne m’en lasse pas et vous fais partager derechef.
 George Biddell Airy en 1891
 Hauteur des vagues le 22 avril 2019 à Toulon
La photographie a ceci de magique : elle peut capter ce que l’œil ne peut percevoir. Au cinéma, bien avant la prise de vue numérique, on a utilisé un défilement de 24 images par seconde (1/24 s), pour le mouvement, sans que nous puissions repérer qu’il s’agit en réalité d’une série d’images fixes.
Ici, pour que l’on découvre les turbulences du liquide furibond, j’ai saisi les images au1/2500 et 1/4000 de seconde.
Il apparaît alors la magnifique complexité des circonvolutions d’icelui ! Sculptures éphémères et invisibles d’une poésie naturelle qu’aurait certainement appréciée le mathématicien, astronome, géodésien et physicien britannique George Biddell Airy qui nous a fourni, vers 1830, la théorie mathématique, la plus simple, pour des vagues régulières (périodiques).
Pour les curieux sur le site de l’Ifremer il existe des cartes donnant des estimations sur la hauteur des vagues et beaucoup d’autres indications concernant la mer. C’est peut-être utile aux photographes avides de sensations déferlantes, humides, voire salées !
Moyennant quoi tout cela, après lecture, sera beaucoup moins vague !
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La vie antérieure
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J’ai longtemps habité sous de vastes portiques
Que les soleils marins teignaient de mille feux,
Et que leurs grands piliers, droits et majestueux,
Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques.
Les houles, en roulant les images des cieux,
Mêlaient d’une façon solennelle et mystique
Les tout-puissants accords de leur riche musique
Aux couleurs du couchant reflété par mes yeux.
C’est là que j’ai vécu dans les voluptés calmes,
Au milieu de l’azur, des vagues, des splendeurs
Et des esclaves nus, tout imprégnés d’odeurs,
Qui me rafraîchissaient le front avec des palmes,
Et dont l’unique soin était d’approfondir
Le secret douloureux qui me faisait languir.
Charles Baudelaire
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La mer
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Viens ! ô viens avec moi sur la mer azurée ;
Qu’aux vents capricieux ma barque soit livrée.
Tu seras ma compagne, alors que le soleil
Colore l’Océan de son éclat vermeil,
Ou lorsque, s’échappant de la nue orageuse,
La neige au sein des flots tombe silencieuse.
Que nous font des saisons les changements divers !
La flamme qui nous luit ne connaît point d’hivers.
Ah ! qu’importe le sort si ta main caressante
S’appuie au gouvernail de ma nef inconstante !
Si nous sommes unis, si l’amour suit nos pas,
La vie est près de toi, la mort où tu n’es pas.
Viens ! ô viens avec moi sur la mer azurée ;
Qu’aux vents capricieux ma barque soit livrée,
Oublions des saisons les changements divers :
La flamme qui nous luit ne connaît point d’hivers.
Crois-moi, fuyons la terre et ses brillantes chaînes,
L’Océan fût créé pour les âmes hautaines ;
Confions-nous sans crainte à son sein indompté,
Refuge de l’amour et de la liberté.
Là, point d’œil curieux, point de langues traîtresses
N’oseront épier ou blâmer nos caresses :
Nous n’aurons pour témoin qu’un ciel propice et doux
Qui semble s’abaisser entre le monde et nous.
Viens ! ô viens avec moi sur la mer azurée,
Qu’aux vents capricieux ma barque soit livrée ;
Oublions des saisons les changements divers :
La flamme qui nous luit ne connaît point d’hivers.
Amable Tastu.
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Merci, c’est merveilleux, Les photos, l’info… Moi j’aime bien les vagues comme sujet artistique naturel, en porcelaine, donc je me sens tres pres de votre sensation artistique. Vous êtes un vrai artiste.
Merci à vous d’avoir pris le temps de visiter, apprécier et commenter…