à l’écoute :
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À la base de la grande jetée se trouve le môle des Torpilles.Ce bâtiment doit son nom au fait que l’on y essayait, après la guerre, les torpilles et leurs accastillages. |
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Ce que l’on pouvait lire le varmatin.com le vendredi 29 juillet 2011:À la suite de notre enquête sur « Ces grands chantiers qui attendent la rade » (lire notre édition Grand Toulon, d’hier), nous nous sommes penchés sur le cas du «môle des torpilles».Au nord de la jetée, marquant l’entrée de la petite passe, son look de blockhaus sur pilotis tranche avec la beauté des criques de la Mitre ou l’élégance de la tour Royale. Doux euphémisme : le «môle des torpilles» n’est pas ce qui se fait de plus esthétique sur les côtes toulonnaises. Il n’a guère, finalement, que le mérite d’interloquer les touristes qui osent s’en approcher. Mais la Défense s’en lave les mains. Cette verrue désaffectée a été cédée à TPM au printemps 2010 en même temps que la plage de Pipady. L’armée n’en avait plus l’usage… Depuis trente ans, période où elle était encore utilisée comme centre d’essais de mise à l’eau des torpilles. Quant aux derniers appareils de mesure magnétique en service récemment, ils ont été transférés dans les bâtiments de la Direction générale de l’armement (DGA), sur la colline de la Mitre. En fait, seuls les plaisanciers s’en servent encore pour ajuster leur mire en arrivant dans la rade des Vignettes. Son avenir reste indécis. Qu’attend donc la collectivité pour détruire ce gros cube gris construit avant-guerre ? Des sous, sans doute. Et le feu vert de la préfecture maritime. Mais pas seulement. Plusieurs avant-projets de réhabilitation du site se sont aussi murmurés dans les bureaux de la mairie ou ceux de l’arsenal, comme ceux d’y réaliser un « restaurant », un «musée de la mer» ou encore une «vigie portuaire». Forcément ambitieux. Sauf que les difficultés techniques seraient nombreuses. À commencer par celles induites par le périmètre de protection restrictif de la tour Royale, classée monument historique. Une chose est sûre, le maire et président d’agglomération Hubert Falco n’entendrait pas laisser ce bloc de béton trop longtemps livré aux gloussements des estivants : «Nous avons détruit la prison, nous détruirons bien ce bâtiment », avait-il affirmé l’an passé. La plus belle rade d’Europe mérite sans doute bien ça. |
Je ne suis pas d’accord avec le texte ci-dessus !!!Je ne vois pas, à quelques exceptions près, ce qu’il se fait vraiment d’esthétique sur la côte varoise…Il y a plus de bétonnages mercantiles qu’une réelle volonté d’architecture et d’urbanisme. Seules les constructions antérieures au cimentage systématique sont en harmonie avec le cisèlement sauvage du bord de mer.
Nous relèverons que les verrues, de Nice à Perpignan, sont légion et parviennent à s’incruster au cœur des villes, ceci malgré l’honnête inflexibilité propre aux architectes des bâtiments de France qui depuis 1946 préservent entre autres la qualité des abords autour des Monuments historiques. Un exemple stupéfiant près du Fort Saint Louis à Toulon : On remarquera les bâtisses pécuniairement jansénistes qui jouxtent la fortification ont été construites avec le plus grand respect d’icelui et en harmonie avec les anciennes et souvent coquettes maisons du Mourillon. Conséquemment, on demeure en droit de se demander pourquoi le simple remplacement de volets ou de portes, d’âges périlleusement canoniques, soit un parcours du combattant ! N’y aurait-il point -là d’étonnantes décisions à géométrie variable, une géométrie politiquement et financièrement cimentière plus qu’architecturale ?
Qu’un contrôle existe, je ne suis pas contre, mais qu’il soit juste et appliqué à tous, que les décisions ne relèvent pas de sottises telles que le passéisme injustifié des matériaux si l’esthétique est en harmonie avec le lieu. Quant à l’édifice torpillant, ses décrochages de niveaux rappellent les châteaux des navires lui donnant l’air du large. Son emplacement géographique lui assure le pied marin et une vue fantastique sur la rade.
L’architecture du bâtiment, proche du brutalisme, est purement fonctionnelle. On retrouve dans la construction de la Tour Royale, avec une plus ancienne ingénierie, ce désir de fonctionnalité.
L’épuration, pratiquement au trait, du Môle des Torpilles lui octroie une singulière élégance quand la mer, le ciel et la terre s’emmêlent. Cette beauté laisse imaginer, si réhabilitation il y avait, le possible d’une réalisation magnifique.
FLG Décembre 2013 |
Je vis à Toulon et je ne vois rien !! Détruire cette construction ? Ce bateau de béton est magnifique. Je ne comprends pas ce qui peut « interloquer les touristes ». Par contre une certaine mairie …..
Un peu de marche à pied(s?) après la voiture sortie du garage !
On l’appellera « le fol du môle », l’ « agité de la Torpille »… Et dans quelques siècles, admirant le monument réhabilité, l’esthète de passage lira sur la plaque de bronze : « Hommage à FLG, dit le « fada du Mourillon » grâce à qui la « verrue désaffectée » fut sauvée du naufrage… » (Le reste est effacé par les embruns reconnaissants).
Quand on l’a vu de près….
Si l’on pouvait juste éviter le bronze, je suis allergique aux alliages…
🙂
bonjour quelqu’un serais me donner l’année de construction de ce batiment ? approximativement
Avant la seconde guerre mondiale semble-t-il…
Je n’ai, hélas, pas de date exacte…
Voir >>>>