Matière et Immatière à réflexion – Matière et Immatière à réflexion – Matière et Immatière à réflexion – Matière et Immatière à réflexion
Expérience sur fond Blanc : MatièreC’est un postulat, pour une survivance abstraite, d’imaginer cette dématérialisation audiovisuelle.
Sans, véritablement, créer « l’absolument neuf », je ne fais que rappeler ce qui est pensé pour former une nouvelle substance, une autre expérience et celle-ci sur fond blanc. |
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Mise à jour des couleurs : 10 Juillet 2016
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«Dans cet état tout ce que voit l’artiste est surchargé de force, de sorte que ses objets deviennent miroir de son pouvoir de sorte qu’ils soient des reflets de sa perfection.
Cette transformation en perfection est l’art ».
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Pour une Expérimentation Numérique chapitre 2:
Matière à réflexion: la suite illogiquement due au premier chapitre où les photographies étaient déjà devenues de l’art numérique par transsubstantiation.
Une continuité, une dématérialisation de l’image pour la construction d’une autre où l’on pressent qu’il n’y a là qu’une expérience esthétique où se mêlent « la science du beau » et « la science du sensible » s’il en est une. Il y a une grande difficulté à utiliser le mot « esthétique » : on peut se perdre dans les multiples saveurs qui le métamorphosent au gré de son application…
Esthétique : Le terme fut inventé vers 1750 par le philosophe allemand Alexander Gottlieb Baumgarten auteur d’Æsthetica il apparait dans le dernier chapitre de son ouvrage : Meditationes philosophicae de nonnullis ad poema pertinentibus (Méditations philosophiques sur quelques aspects de l’essence du poème). |
Matière et Immatière à réflexion – Matière et Immatière à réflexion – Matière et Immatière à réflexion – Matière et Immatière à réflexion
Expérience sur fond Noir : ImmatièreC’est la proposition, pour une continuation, d’imaginer ce minimalisme audiovisuel.
Sans véritablement créer de l’absolument neuf, je ne fais que rappeler ce qui est pour former un nouveau composé, une nouvelle réflexion.
Une expérience, celle-ci sur fond noir, où s’anime « l’immatière ». |
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Musique : «Nature Morte III» Sacem 2016 – N°: 273396180
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« Nombre de responsables d’institutions culturelles, relayés par une certaine intelligentsia française, se demande encore si l’art numérique est bien de l’art ou simplement de la technique »
(Edmond Couchot – Norbert Hillaire : L’art numérique – Flammarion)
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Vingt ans auront suffi pour que l’ordinateur, artefact technologique principal de la fin du XXe siècle, investisse de manière durable le champ artistique et qu’une forme d’art prenne corps et s’affirme. Comme le rappelle Christiane Paul, depuis Fluxus et l’art conceptuel, «l’artiste n’est plus l’unique “créateur” de l’œuvre mais souvent le médiateur ou l’animateur des interactions entre le public et celle-ci» | |
Pour une Expérimentation Numérique chapitre 1 – Matière à réflexion– Ces quelques images, peut-on encore parler de photographies, sont de l’art numérique. Les traitements de l’image auraient sans doute mérité un chapitre tant la diversification des algorithmes est vaste. Pour simplifier, les logiciels de traitement de l’image permettent d’avoir accès à ce que l’œil ne percevrait que s’il en avait la nécessité. Les abeilles perçoivent dans la nature des couleurs qui nous sont inaccessibles. Les chats, la nuit, voient en noir et blanc favorisant le fort contraste aux nuances. Nous ne voyons que la surface des objets qu’ils soient animés, inanimés, inertes, concrets, matériels, opaques, transparents, éloignés, proches, observables, sensibles, invisibles. C’est un univers dans lequel nous évoluons tout en étant nous-même cet univers. La perception des objets n’est que l’interaction d’un assemblage moléculaire avec un autre, vivant et capable d’analyser et d’agir avec cette interdépendance. |
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Dans l’art photographique numérique, la notion de réalisme est bouleversée au travers des réalités alternatives recréées, d’hyperréalités, de réalités augmentées, et, encore, de l’irréaliste nature sublimée. Les transformations d’une photographie permettent de revisiter l’instant et de le sublimer, mais la perception de la matière n’est qu’illusion. Quand on contemple une toile on en perçoit le sujet, les couleurs et quand on s’en approche la substance que nous devinions apparaît distinctement : huile, acrylique, aquarelle, pastel, gouache et, dans la peinture contemporaine, d’autres matériaux peuvent être utilisés (Niki de Saint Phalle). Avec cette première série, je propose une approche digitale de la matière à travers trente photographies « transsubstantiées » afin d’en extraire une virtuelle consistance pigmentée d’une gamme autrement nuancée d’hyperréalité.
Les images ne représentent plus le monde, mais le recréent et le réinventent à l’endroit de la conscience qui interagit avec la réalité tout en diminuant sa capacité à la distinguer de l’imaginaire, une invitation à voyager dans une immatérielle réalité.
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Il y a là, une esthétique narrative avec cette étrange complexité minimaliste qui attire. Puis la musique courageusement sans compromis évitant l’écueil des sempiternels synthétiseurs et autres bruits faciles des œuvres d’art contemporain…
Bravo… Je m’abonne !
Merci pour ce commentaire encourageant!
Bravo l’artiste : du beau, du bon, du…chapo ! Je déconne. Sérieux alors : réussite.
Fascinant.