![]() |
à l’écoute :
|
![]() |
|
|
![]() Le Jardin de Luce Au Salin de GiraudJ’ai eu beaucoup de chance… Cette visite, dans ce lieu hors du temps, n’aurait pas été possible sans la présence d’une amie. Avec Luce, nous ne nous étions pas revus depuis très longtemps. C’est là, et il est bon de le préciser, la force positive des réseaux sociaux. Une Façade de 7 métres ! Ce n’est pas sans raison que je donne cette mesure.
Il est question dans ce village d’une cité ouvrière qui s’apparente à un coron, pour une mine certes, mais à sel ouvert. Il y eut beaucoup de migrants qui virent travailler ici. Les conditions étaient difficiles.
Après un café salvateur, nous nous mîmes en route pour le territoire des flamants indubitablement roses !
Un autre paysage de Provence, il y en a tant. Un panorama où l’horizon se perd dans le sel, entre sel et terre…
Les ruines de l’ancien sémaphore sont les marques du temps, cette temporalité qui transforme ce paysage modelé par le vent, la mer et les hommes. Un Amer de pierres ocres sur le sel et le sable, posé là et qui se souvient de ce qui fut. Saisir les paysages dans un tel lieu est toujours déroutant… Il y a trop à voir, la concentration sur un sujet est difficile. Il me semble qu’une seconde visite sera nécessaire pour comprendre cet endroit. Là, je n’ai pu qu’en appréhender l’histoire. |
|
Luce Monier : mon guideFleuriste d’art, photographe, jardinière en Provence, artisane des métiers d’art. Œuvres végétales. Je photographie. Pendant ce temps, mon guide récolte, ramasse, cueille, moissonne, glane. Des herbes et d’autres plantes dont je ne connais pas le nom, des fleurs sauvages, un avion d’enfant, une plaque de cuivre certainement issue d’un naufrage, du bois flotté, des plumes roses perdues par un flamand malchanceux, des plumes blanches d’un cygne royal gisant sur le chemin telle une charogne Baudelairienne. Elle photographie car elle est aussi photographe… Plus tard, quand elle aura trié et nettoyé ce que la nature a fini d’utiliser, elle élaborera de somptueuses compositions florales. Une nouvelle existence somptueuse donnée à ces reliques… Durant ce voyage, nous relatons nos histoires, il y a si longtemps que nous ne nous étions pas vus et il y a tant à raconter. Nous remémorons les souvenirs communs Jeanne, la Famille Michaud, les Mayons. Nous évoquons nos vies et leurs complexités.
Puis il faut bien revenir à l’existence « normale », s’il en est une. La visite doit s’arrêter… C’est un peu douloureux et brutal ce retour à la réalité. Toutefois, j’espère y retourner, mais en hiver, sous une autre lumière… Quant à Luce, je ne saurai que trop vous conseiller d’aller voir ces Œuvres Végétales… |
Signaler un problème – Report a problem |
Superbe reportage avec musique pendant le défilement des photos que je vais partager à quelques amis
par contre n’étant ni sur instagram et face de bouc, pas accès à Luce Monier
au temps de ma pratique intensive de la planche à poil, je me tanquais avec le camping-car, plage napoléon, côté Rhône, assez en amont et traversais le rhône et arrivais pile à poil de l’autre côté à l’embouchure, entraîné par le courant
plage sans dégun côté salins de giraud sauf quelques pêcheurs avec camions tout terrain
je faisais du naturisme, tranquille, seul, me roulant dans les rouleaux, allais jusqu’à Beauduc parfois
bref, le temps des folies grossières
bel été
je veux bien être du prochain reportage
[carte]
Merci, Jean-Claude, d’avoir lu mon article et apprécié mes photos…
C’est un endroit magique…
Y a-t-il, vraiment, de grossières folies ?
Quant au prochain reportage, ce sera quand la lumière d’hiver aura pris toute son ampleur !