Le Théâtre Mariinsky à Saint-PétersbourgLe Théâtre Mariinsky, situé à Saint-Pétersbourg, constitue l’une des institutions culturelles les plus emblématiques de la Russie impériale et contemporaine. Inauguré en 1860, il tire son nom de l’impératrice Maria Alexandrovna, épouse d’Alexandre II. Pendant la seconde moitié du XIXe siècle et au début du XXe, le Théâtre Mariinsky devient le principal lieu de création des œuvres de compositeurs russes majeurs comme Tchaïkovski, Rimski-Korsakov, Moussorgski ou encore Borodine. Sous le régime soviétique, le théâtre prend le nom de Théâtre Kirov, mais continue d’être un haut lieu de la création artistique. Il retrouve son nom d’origine après la chute de l’URSS, et connaît un renouveau important sous la direction du chef d’orchestre Valery Gergiev à partir des années 1990. Gergiev a œuvré à la restauration du prestige international de l’institution, tout en élargissant son répertoire au-delà du canon russe. L’édifice historique a été complété en 2013 par une salle moderne, le Théâtre Mariinsky II, qui forme avec le bâtiment principal et le centre de concerts un vaste complexe culturel. Le Théâtre Mariinsky est aujourd’hui une référence mondiale dans les domaines de l’opéra, du ballet et de la musique symphonique, symbolisant à la fois la continuité du patrimoine artistique russe et sa modernisation. |
Architecture et agencement du Théâtre MariinskyLe Théâtre Mariinsky, inauguré en 1860, est l’un des joyaux architecturaux de Saint-Pétersbourg. Conçu par l’architecte Alberto Cavos, il s’inscrit dans la grande tradition des théâtres impériaux russes tout en affichant une élégance sobre propre à l’esthétique néoclassique. Une façade équilibrée et raffinéeLa façade du bâtiment historique présente une structure claire et symétrique, rythmée par de hautes fenêtres cintrées et des pilastres qui soulignent les lignes verticales. Sa teinte vert pastel – devenue emblématique – s’harmonise avec le tissu urbain de la ville. L’absence d’ornementation excessive donne à l’ensemble une dignité solennelle plutôt que flamboyante, tout en mettant en valeur l’importance du théâtre dans la vie culturelle russe. Un foyer conçu pour l’apparatÀ l’intérieur, le foyer reflète l’atmosphère des grands théâtres européens du XIXᵉ siècle. On y retrouve : des colonnes élancées,
des lustres en cristal,
des stucs et dorures discrètes,
des escaliers larges destinés à canaliser le public dans un mouvement fluide.
Cet espace n’est pas seulement un lieu de transition : il joue un rôle symbolique, préparant le spectateur à l’expérience artistique que promet la salle. Une salle en fer à cheval à l’acoustique remarquableL’élément central du théâtre est sa salle principale, conçue selon le modèle en fer à cheval traditionnel des théâtres lyriques. Cette forme favorise à la fois une acoustique enveloppante et une excellente visibilité. La salle se distingue par : une palette claire dominée par l’or et le blanc,
cinq niveaux de loges et balcons décorés de moulures,
un parterre vaste mais intime,
un plafond orné de motifs floraux et d’un grand lustre central.
L’acoustique du Théâtre Mariinsky est unanimement reconnue : elle offre une diffusion homogène du son, particulièrement adaptée aux voix lyriques et aux ensembles orchestraux. La scène : un outil technique au service des artsDerrière le rideau, la scène bénéficie d’un équipement remarquable. Moderne tout en respectant le cadre historique, elle dispose de : plateaux mobiles,
machineries verticales,
fosses d’orchestre polyvalentes,
systèmes sophistiqués de coulisses et passerelles.
Ce dispositif permet de produire aussi bien des opéras traditionnels que des spectacles contemporains aux exigences scénographiques complexes. Un ensemble complété par des bâtiments modernesLe Théâtre Mariinsky historique est aujourd’hui accompagné du Mariinsky II, inauguré en 2013, un édifice contemporain connecté au bâtiment originel par une passerelle. Cette extension, en verre et pierre, contraste volontairement avec l’architecture classique tout en complétant les capacités techniques et scéniques du complexe, créant un dialogue entre patrimoine et modernité. |













Moi je choisis l’outremer , pour la nuance et pour le rêve lointain .
Votre marche le long des chenaux a dû être magique , l Histoire imposante du lieu , l atmosphère , superbe … Bisous , Brigitte .
Merci, un bon choix surtout que, jusqu’au XIXe siècle, ce bleu était obtenu avec le lapis-lazuli importé d’Afghanistan ( très onéreux, peu de peintres pouvaient se l’offrir ) !!!
Je choisis le saphir pierre magnifique. Cette promenade en bateau malgré le froid devait être magique . Je vous envie !!!
Oui, ça pique un peu mais on oublie vite la température hivernale… Merci !