à l’écoute : Il Volcano Solfatara |
«Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi, ni à personne, voilà je crois, toute la morale.»–Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort :– On veillera à lire le verbe jouir avec le sens qu’on lui donnait au XVIIIème siècle : sans cette connotation sexuelle systématique.
–
Un titre et une introduction où il me plait de citer Nicolas de Chamfort et c’est en accord l’hédonisme qui considère le plaisir comme un bien essentiel et une quête qui devraient être une des principales activités humaines, ce qui éviterait bien des maux. Pour le bonheur de faire et de partager ici tout se passe sous l’eau, un exercice photographique où ce n’est pas le collodion qui est humide.
Il n’y a point d’oisiveté dans cette activité, j’espère inciter un respect de la mer, conséquemment, que vous ramassiez vos déchets de que je n’arrête pas de croiser sous l’eau et dois récolter : trente fois pouah, nom d’un Poséidon courroucé et tridenté, là, à gauche ! Si j’applique la morale de Chamfort au tourisme : tu peux jouir d’un pique-nique à la plage sans faire de mal ni à toi ni à personne : donc, tu collectes tes immondices, rogatons, débris, rognures, reliefs, restes et autres rebuts pour les mettre dans une boîte à ordures municipale ou, encore mieux, tu les ramènes chez toi dans ta poubelle et procèdes au tri des détritus. Si tu reviens sur la plage, tu en jouiras et en feras jouir bien d’autres, car elle sera propre.
Maugrebleu de palsambleu et quelques autres jurons bien choisis, c’est facile, non ?
Je sais, hélas, qu’il reste encore beaucoup d’imbéciles qui n’ont que faire de la nature, du monde et certainement de l’univers.
Le rapport mondial est plutôt accablant tant les déchets rejetés sont nombreux et je ne m’attarderai pas sur les bateaux de croisières qui rejettent leurs latrines en mer, dernièrement, près d’ici, aux Sablettes…
|
Série photographique pour la préservation de la nature– * |
Oyez ! Oyez, trois fois Oyez !–
Pourtant ce n’est pas faute de le dire et de le répéter: La mer n’est pas une poubelle.
On est prié de jeter ou ramener ses saloperies et autres crasses dans un contenant prévu à cet effet.
Si, par exemple, l’action d’emporter une bouteille au recyclage est épuisant, avilissant et encore humiliant, il existe des poubelles sur les plages. C’est un objet aisément reconnaissable. Certains, parait-il, en possèdent une à leur domicile. Elles sont communément plus discrètes ce qui n’empêche pas leur usage.
Notons qu’icelles, sur les plages, ne sont pas « anti-mouettes ». Il est conséquemment préférable de ramener vos reliefs et autres rogatons, des indispensables repas et beuveries autant «bierreuses» que balnéaires, dans un des conteneurs hermétiques dont la ville, à grand renfort d’élus, s’enorgueillit tous les jours! On ne peut, en aucun cas, tenir pour responsable, de la dispersion des déchets écœurants, les oiseaux maritimes et certains mammifères étrangement qualifiés d’inférieurs par le plus destructeur d’entre eux…
|
On progresse !!Avant, elles étaient vides ! maintenant, elles sont pleines, abandonnées, oubliées, jetées, allez savoir.
Bien sûr il faut les enlever de là… J’étais là, clapotant, palmes aux pieds, le masque de plongée tel un heaume, engoncé de mon haubert aquatique, les bouteilles dans la main droite et l’appareil photo dans la main gauche, sans parler du sac étanche qui me permet de sortir de l’eau là où je veux, qui me suit fidèle, flottant et docile sans aboyer.
Je hèle un individu sur la plage afin qu’il m’aide à me débarrasser des deux récipients encombrants et certainement imbuvables. Impossible de lui faire lever son gros derrière de sa serviette. Cet imbécile m’a baragouiné que ça ne le concernait pas. Il est vrai que la poubelle se trouve alors à une cinquantaine de mètres, évidemment sans véhicule c’est un exploit harassant pour un jeune sportif !
S’il avait posé le pied sur l’une des bouteilles et que celle-ci eut l’idée saugrenue de se rompre, je pense que les vacances de ce primate en cours d’évolution auraient pu se terminer dans un endroit calme et reposant, l’hôpital : points aux pieds, un régal.
Bref je me suis débrouillé avec les deux canettes… Il est bon de noter que cette marque de bière à l’idée idiote de coller des étiquettes en plastique… Si le verre ne présente pas de toxicité et finit par redevenir sable, le plastique va flotter très longtemps. Un sacrifice au dieu Marketing sans doute…
Quoi qu’il en soit, ces deux boissons n’avaient rien à faire là… L’exploit d’autres abrutis… |
Magnifique voyage, bravo et merci !
Un bémol, c’est la cas de le dire, concernant la musique qui, pour une fois, ne me semble pas coller à la beauté aquatique des images. Et même : elle m’agace ! C’est dit, et va pas te noyer pour autant !
La subjectivité de la musique, il te faudrait écrire un article sur le propos! Non je n’irai pas me noyer surtout qu’il est prévu un bouton pour cet inconvénient. Un bouton qui coupe le son, idoine aux agacements musicaux !