Dolmen II

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ComGris
DOLMEN-II

Composition pour :

Un chorus mégalithique de Contrebasse chalcolithique par Philippe Jeay.
Samples mésolithiques de Contrebasse à l’archet Frank Lovisolo.

…cela dure depuis si longtemps que je me devais d’illustrer leurs mystères. Pierres immortelles invisibles sous vos lichens qui siècles après siècles vous érodent si peu…

 Dolmen
Dolmen_Coste-Rouge_Soumont

Dolmen de Coste-Rouge, Hérault, France.

Un dolmen…

…est une construction mégalithique préhistorique constituée d’une ou plusieurs grosses dalles de couverture (tables) posées sur des pierres verticales qui lui servent de pieds (les orthostates).

Le tout était originellement recouvert, maintenu et protégé par un amas de pierres et de terre nommé tumulus. Les dolmens sont généralement interprétés comme des monuments funéraires ayant abrité des sépultures collectives.

Les européens ont été construits entre la fin du Ve millénaire av. J.-C. et la fin du IIIe millénaire av. J.-C., ceux d’Extrême-Orient au Ier millénaire av. J.-C..

Pour certains chercheurs, à côté de ces mégalithes, leurs équivalents en bois appelés, faute de terme créé pour les désigner, dolmens en bois, pourraient avoir existé.

L’expression « sépulture collective » n’implique pas forcément qu’il s’agisse d’un tombeau pour tous : au vu de la quantité d’ossements parfois assez faible découverte dans des sépultures de grande taille —monuments prestigieux—, on se demande si certaines n’étaient pas réservées à un groupe de privilégiés de la communauté.

Allée Couverte du Mougau-Bihan

Allée Couverte du Mougau-Bihan – Photo Hélène Guillou 2020

Allée Couverte du Mougau-Bihan - Photo Hélène Guillou 2020

Photo Hélène Guillou 2020

L’interprétation, comme tombeau, ne doit peut-être pas être généralisée. Certains n’ont pas livré de restes humains de type sépulcral, mais cela peut être une conséquence de phénomènes taphonomiques, de l’érosion, de pillages, de fouilles anciennes peu méthodiques, ou de fouilles cla

ndestines. Lors de son ouverture, le dolmen sous tumulus de Mané-er-Hroeh, à Locmariaquer ne contenait pas de restes humains.

Quant au tumulus, il n’avait pas qu’une utilité protectrice de la chambre funéraire, mais sans doute aussi une fonction de signalisation, voire d’ostentation : un grand tumulus, parementé, imposait sa masse au visiteur, devait inspirer le respect du lieu et conférer un prestige certain à la communauté qui l’avait érigé.

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2 Commentaires

  1. Ah si, c’était le delco. J’écoute…

    Grave, grave de chez tombeau de contrebassiste : une grand-mère qu’a du souffle, pour son âge (de pierre dolmen). Côté ciné, y la faucheuse qui rôde…

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