De l’album : The Den without enD |
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WAKE UP AND COFFEE | L’AGRYPNIE DE PROMETHEE | AUTOPORTRAIT D’UNE LOCOMOTIVE | OKSANA | THE UNDERNEATH | ZONG BING |
Responsable de l’ordre des compositions sur l’album : Hervé Zénouda.
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Le «Coffee» est à 4mn30– |
Composition pour:+
Piano, Contrebasse,
Saxophone Soprano, Clarinette Basse, Bugle,
Batterie, Percussions,
Drone.
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A tout ceux dont le réveil n’est pas une sinécure et le café un sacerdoce ou, accessoirement, le contraire !
Hypnos, merci.Tu m’as offert ce don qui fait que, de ma couche douillette, je puisse poser pied-à-terre subito en pleine forme!
Je ne passe pas par les adolescentes et désolantes affres du réveil.
Naturellement, je vais omettre les lendemains de cuite ou de biture avec un seul «t». Celles qu’on apprend au régiment, auquel j’ai échappé, celles des «après-spectacle» que j’ai honorées plus qu’il ne faut et, pour finir, celles où, l’Été sous une fraiche tonnelle toute en vigne, on refait le monde à grands coups de rosé glacé, de chaudes palabres et de rires épais induits par quelques gaillardises.
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Le matin, empoicré de réveil, après m’être maudit mille fois et juré de ne plus jamais boire un verre de ma vie, je me traine lamentablement hors de cet ondulant pageot vers un percolateur salvateur, tout en priant Saint-Aspégic, de derechef me venir en aide avec cette ferveur idoine au bas clergé.
Vous connaissez ces moments où vous avez cette certitude que Vulcain et ses sbires sont en train de forger les foudres de son vieux, en plein mitan de votre crâne et que vous étiez persuadé, depuis l’école primaire, que votre cœur se situez bien plus bas.
Damnés soient les anatomistes qui n’ont pas prévu ce cas, peut-être n’ont-ils jamais disséqué un quidam préalablement et vivement pinté : la science à ses limites !
On est dans de beaux draps !
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Quelques mots |
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Le réveil– Si tu m’appartenais (faisons ce rêve étrange !), J’irais à pas discrets cueillir de l’églantine, Et tes yeux étonnés reconnaîtraient la terre Oh ! Comprends ce qu’il souffre et sens bien comme il aime, – René-François Sully Prudhomme (1839-1907) |
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Le café– Il est une liqueur, au poète plus chère, Aussi, quand mon palais est émoussé par l’âge, Sur le réchaud brûlant moi seul tournant ta graine, Charmé de ton parfum, c’est moi seul qui dans l’onde Enfin, de ta liqueur lentement reposée, Tout est prêt : du Japon l’émail reçoit tes ondes, A peine j’ai senti ta vapeur odorante, Mon idée était triste, aride, dépouillée ; Jacques DELILLE |
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Quand elle s’éveilla de ce songe, elle poussa un cri épouvantable. Elle cria : « Allez-vous-en, allez-vous-en, allez-vous-en ! » Guy de Maupassant – Le réveil. |