Titre Sacem : SURFARARA- Code ISWC : T-703.319.390.9 – ISRC : FR9W11426130 |
Composition pour :–
Deux Synthétiseurs.
Percussions (Poubelles, poutres et échelles métalliques, Rail de chemin de fer, Enclumes d’orchestre, Grosse caisse)
Bruits de pas.
Bruits métalliques et autres dans un atelier de mécanique.
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Musique : Octobre – Novembre 2014 Aux mineurs du soufre siciliens car il existe une autre Sicile, presque invisibleThis is a composition for Sicilian sulfur miner’s life. È una composizione musicale in omaggio ai minatori di zolfo in Sicilia.Lire l’article complet >>>>>> |
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Je ne cherche pas le vrai, j’espère simplement insuffler l’atmosphère du lieu. Dans ce lieu, le gémissement sombre de l’abandon et le silence de la mémoire coexistent. On l’aperçoit même si l’opacité du visible trouble toujours le regard. Penser et sentir, voilà tout. – |
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« Un soir, j’ai assis la Beauté sur mes genoux. – Et je l’ai trouvée amère. – Et je l’ai injuriée. » (Rimbaud : Une saison en Enfer.) | |
…nous allons visiter les mines de soufre. Nous entrons dans les montagnes. C’est devant nous un vrai pays de désolation, une terre misérable qui semble maudite, condamnée par la nature. Les vallons s’ouvrent, gris, jaunes, pierreux, sinistres, portant la marque de la réprobation divine, avec un superbe caractère de solitude et de pauvreté. On aperçoit enfin, de place en place, quelques vilains bâtiments, très bas. Ce sont les mines. On en compte, parait-il, plus de mille dans ce bout de pays. En pénétrant dans l’enceinte de l’une d’elles, on remarque d’abord un monticule singulier, grisâtre et fumant. C’est une vraie source de soufre, due au travail humain. Voici comment on l’obtient. Le soufre, tiré des mines, est noirâtre, mélangé de terre, de calcaire, etc., et forme une sorte de pierre dure et cassante. Aussitôt apporté des galeries, on en construit une haute butte, puis on met le feu dans le milieu. Alors un incendie lent, continu, profond, ronge, pendant des semaines entières, le centre de la montagne factice et dégage le soufre pur, qui entre en fusion et coule ensuite, comme de l’eau, au moyen d’un petit canal. On traite de nouveau le produit ainsi obtenu en des cuves où il bout et achève de se nettoyer. |
Musique : ce que j’aimerais entendre lors de certains documentaires à la télé.
Paroles Merci Ingrid de décrire avec tant de justesse la Sicile. Merci à Maupassant d’avoir dénoncé l’insoutenable.
Images : Parfaite illustration des textes de Carlo Levi et Ferdinando Camon. Bravo.
Merci !!!