à l’écoute : Bleu bird and Cage |
De l’apollinien au dionysiaque.
Une série photographique, madrigalique, jouée de notes noires en silences blancs. |
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«Le paline di Venezia» : Elles jalonnent, ici, les mesures d’un temps lissé par ce canal empreint d’Histoire et s’amusent à strier la perspective d’onirismes et la cadence effervescente de l’exploration. L’après : L’arrivée à Venise (suite) – Séquence minimaliste (Voir l’article)
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Art Minimaliste : DONALD JUDD, « DE QUELQUES OBJETS SPÉCIFIQUES »
Les différences entre les œuvres sont plus importantes que leurs traits communs. Leurs ressemblances apparaissant entre les œuvres achevées, elles ne naissent ni de principes premiers ni de règles d’un mouvement structuré. La tridimensionnalité ne peut guère prétendre au simple rôle de contenant, comme la peinture ou la sculpture, mais elle y tend. Aujourd’hui, peinture et sculpture ne sont plus aussi neutres, ne sont plus de simples « contenants » ; elles sont mieux définies et ne sont incontestables ni inévitables. Après tout, il existe des formes spécifiques et bien définies qui produisent des effets relativement précis. La motivation sous-jacente à ces œuvres nouvelles tend surtout à s’en éloigner. L’utilisation des trois dimensions est une solution évidente. Elle ouvre vers tous les possibles. Les raisons de cet emploi de la tridimensionnalité sont négatives, elles viennent en réaction contre la peinture et la sculpture et, dans la mesure où ces sources sont communes, ces raisons négatives sont des plus ordinaires. « La cause d’un changement est toujours le malaise : rien ne nous incite davantage à changer d’état, ni à entreprendre quelque chose qu’une sensation de malaise ». Les raisons positives de cet emploi des trois dimensions sont plus spécifiques. Une autre raison qui justifie que l’on commence par énumérer les insuffisances de la peinture et de la sculpture vient de ce que l’une et l’autre nous sont familières, et que leurs composantes et leurs caractéristiques sont plus faciles à distinguer. » |
Le minimalisme (ou art minimal) est un courant de l’art contemporain, apparu au début des années 1960 aux États-Unis, en réaction au lyrisme pictural de l’expressionnisme abstrait et en opposition à la tendance figurative et ironique du pop art. Le minimalisme est l’héritier du modernisme, et plus particulièrement du Bauhaus. Il fait sienne la maxime d’un des grands représentants du Bauhaus, Ludwig Mies van der Rohe : « less is more », l’amélioration d’une œuvre se faisant selon les minimalistes par soustraction. Parmi les grands représentants du minimalisme, on trouve les sculpteurs Robert Morris, Carl Andre et Donald Judd, les peintres Frank Stella et Sol Le Witt, les musiciens La Monte Young, Terry Riley, Philip Glass et Steve Reich. Ces artistes ont en commun de privilégier le dépouillement formel, le réductionnisme et la neutralité. La définition de la notion d’« art minimal » a été donnée à la fin de l’année 1965 par le philosophe analytique anglais Richard Wollheim dans Arts Magazine au sujet d’une exposition à la Green Gallery de New York… |
Magnifique.
Certaines photos du début m’ont fait penser à Auschwitz Abrazos Rémy
Merci Rémy !
Retourner à Venise et voir ce que je n’ai pas vu !!!
🙂