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Basse : Philippe Jeay
Paroles, Chant, Guitares, Programmation:
Frank César Lovisolo
Sacem Janvier 2009
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–Sept mois auparavantSept mois auparavant à ces yeux aveuglants ne rien dire. Le long, le long, le long d’une fracture, Sept notes de musique consignées… Le long, le long, le long de ses hanches Enfin le temps déchire sa pelisse. Le long, le long, le long de ses mains, Couvertes d’étoffes, par nous, froissées, Le long, le long, le long de tes jambes… |
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7 |
Dans les mots de la famille dits dérivés de sept, proches de l’étymon (comme « septième ») donc perçus comme anciens ou vulgaires, le – p – reste muet et inaudible. En revanche, dans d’autres mots de la même famille (comme « septembre » ou « septennat ») dérivés de la même racine septem, le – p – est articulé et audible dans la prononciation francophone (mais pas belge) car en général, l’une des conséquences de la réintroduction de graphies étymologiques est que des consonnes non prononcées le deviennent, sous l’influence de l’écrit, raison à laquelle peut s’ajouter celle de leur origine savante ou celle de leur construction tardive (comme « septuagénaire ») 7 est en mathématiques l’entier naturel qui suit 6 et qui précède 8 ; c’est un nombre premier. En linguistique, le mot « sept » vient du latin septem (7), dont la racine se retrouve dans toutes les langues indo-européennes. Le préfixe du Système international pour 10007 est zetta (Z), et pour son inverse zepto (z). Le nombre « 7 » trouve de nombreuses occurrences dans les domaines scientifiques, mathématiques, astronomique, théologique, géographique, sportif ou dans les arts. Le chiffre 7 est parfois considéré comme un « chiffre magique » ou sacré.
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Francesca da RiminiD’une grande beauté, Francesca, fille de Guido da Polenta, un noble de Ravenne de la maison des Polenta, a vécu à la fin du XIIIe siècle. Pour des raisons uniquement politiques, son père la maria en 1275 à Gianciotto Malatesta (ou Giovanni) (né vers 1240 – mort en 1304), de Rimini, un homme de valeur mais affligé d’un corps difforme (il était couramment appelé Gianne lo sciancato – Gianciotto le Boiteux). Cette union, destinée vraisemblablement à sceller une alliance politique entre les deux familles, se fit par procuration. Le couple eut une fille, Concordia, et un fils, Francesco. En 1283 l’un des frères de Gianciotto, Paolo Malatesta (né vers 1246-1248 – mort vers 1285), rentre à Rimini après des affrontements contre les gibelins et retrouve Francesca avec laquelle il entretient une liaison1. Lorsque Gianciotto découvre l’adultère, il tue, en les poignardant, sa femme et son frère (selon la légende dans les bras l’un de l’autre alors qu’ils échangeaient un baiser, voire un premier baiser) probablement au château de Gradara entre 1283 et 1285. Toutefois, ce double homicide n’affecta guère les relations entre les deux familles (les archives ne font jamais état ni de l’adultère, ni du meurtre). Les deux jeunes amants sont immortalisés dans le Chant V de l’Enfer de la Divine Comédie de Dante, qui transforma cette tragédie en véritable mythe, croisant les thèmes populaires de l’amour interdit et de la damnation éternelle : « Je parlerais à ces deux qui vont ensemble […] / Dante, La Divine comédie, « L’Enfer », Chant V, vers 88-142, p. 56-57. |
Magnifique cette chanson, cher Frank ! Je l’avais manquée à l’époque. Du vécu, forcément…
Forcément !!!! Merci 🙂