Dans les partitions pour piano préparé, la préparation demandée peut être rigoureusement décrite et spécifiée (nature des objets insérés, indication des cordes à préparer, et des endroits précis où introduire ces objets), mais l’œuvre est écrite dans une notation traditionnelle, qui, dès lors, rend compte plus des touches à enfoncer que du résultat auditif. [source]
Né à Los Angeles le 5 septembre 1912, John Cage est à la fois musicien, écrivain, peintre, mycologue, penseur, artisan d’une vie considérée comme processus continu, au-delà de toute catégorie.
Son premier contact avec la musique se fait par l’apprentissage, enfant, du piano. Plus tard lassé par un système scolaire fondé sur la répétition et l’uniformité, il part en 1930 pour l’Europe à la recherche de nouvelles expériences.
De retour en Californie l’année suivante, il entreprend des études de composition avec Richard Buhlig et Henry Cowell, puis prend des cours particuliers avec Adolph Weiss.
En 1935 il se marie avec Xenia Andreyevna Kashevaroff dont il se séparera dix ans plus tard. De 1934 à 1936 il étude l’analyse, la composition, l’harmonie et le contrepoint avec Arnold Schoenberg, et comprend à cette occasion son peu d’inclination pour la pensée harmonique.
Entre 1938 et 1940, il travaille à la Cornish School de Seattle et y rencontre Merce Cunningham – qui devient son compagnon et collaborateur. Dans cette période, il écrit son manifeste sur la musique « The Future of Music : Credo » ; invente le water gong et le piano préparé, et enfin compose Imaginary Landscape No.1 (1939), une des premières œuvres utilisant les moyens électroniques.
La suite sur le site de l’Ircam >>>>>
c’est bien réussi le bec de l’oiseau piano sur le la cage. (signé: le pivert de Vincennes)
Oui mais de Vincennes!
Titre excellent, que révèle la musique – sans enfermement…