Bleues Ephémères

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Strange dancer
à l’écoute : Strange Dancer
Ephémères

Ephémères

Aujourd’hui ces petites peintures bleues n’existent plus….
A coup sûr, une personne avait essuyé son pinceau sur l’armature blanche de l’escalier.
Ephémères, ces quelques tâches poétiquement bleues à l’entretien d’icelui s’en sont allées…
Sur le port Saint-Louis du Mourillon à Toulon

Nouvelle Série 15 avril 2020

Série 2012

et du bleu… Ephémères - lovisolo - Klein

Yves Klein, Suaire de Mondo Cane 1961
( pigment, synthetic resin on gauze )
 

L’art éphémère dans l’art contemporain

Dans l’histoire de l’art, chaque génération a cherché la rupture avec la génération précédente. Ainsi lorsque Kasimir Malevitch réalise en 1918 son Carré blanc sur fond blanc, la seule provocation restante consiste à nier le support lui-même.

Certains artistes s’emparent de cette question, comme Marcel Duchamp en réalisant ses « ready-made », objets de la vie courante promus au rang d’œuvres d’art. Les dadaïstes puis les surréalistes vont expérimenter les œuvres collectives, à commencer par les « performances », qui par définition ne durent que l’espace de la représentation.
Les « performances » ont évolué, notamment dans l’Art corporel, le fluxus et les happenings.

Le Land art est également une forme d’art éphémère, puisqu’il consiste à réaliser des œuvres d’art dans la nature, en général avec des éléments naturels tels que des branchages, des fleurs, des cailloux, … lesquels sont périssables ou en tout cas évoluent avec les saisons et les aléas climatiques.

Le street art, ou art urbain, est également une forme d’art éphémère (graffiti, pochoir, collages, etc.). Parmi les chefs de file de cette forme d’expression : le groupe Banlieue-Banlieue qui durant les années 1980 réalisait en atelier d’immenses fresques, peintes sur des lés de papier kraft puis collés sur les murs des villes pour être abandonnées aux intempéries. Jean Faucheur et les Frères Ripoulin réalisaient, quant à eux, des peintures sur papier kraft, 4 m x 3 m, qu’ils collaient sur les panneaux publicitaires implantés dans les rues de Paris. D’autres utiliserons d’autres techniques de traces urbaines : Jérôme Mesnager, Jef Aérosol, Miss.Tic, Les Musulmans fumants, et plus récemment : Banksy, Obey Giant, Invader, Zevs, JR, etc.

Les cercueils figuratifs créés par Eric Adjetey Anang de l’atelier Kane Kwei et par une demi-douzaine d’autres artistes de Teshie (Ghana) relèvent également de l’art éphémère.

De même, le Goodbye art (destruction de l’œuvre après sa création), élaboré par le plasticien Phil Hansen, constitue une autre variante de l’art éphémère.

Les « installations » sont souvent éphémères, créées pour le temps d’une exposition.

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