Évocation poétique et musicale d’une flânerie dans l’antique ville d’Herculanum——————- |
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Titre Sacem : BALADE A HERCULANUM – Code ISWC : BALADE A HERCULANUM – ISRC : FR9W11832892
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Composition pour:
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Herculanum–
a disparu, détruite par l’éruption du Vésuve en l’an 79 après machin, environ trois cent avant qu’un autre désastre, celui-là, monothéique n’achève la civilisation Romaine.
Le drame de cette catastrophe volcanique fut sans haine, guerre ou autres calamités humaine. Seules les forces de l’univers toujours présentes sous nos pieds se sont manifestées : une réminiscence de la formation de notre planète que l’on malmène tant. Les volcans tuent certes, mais sans volonté de nuire et ils ont aussi permis la vie.
Une circonstance éruptive exceptionnelle a permis de conserver les habitations et les objets du quotidien de cette citée tranquille:
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Pour Maurice Krafft:
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«Herculanum a été submergée par une coulée de boue brûlante et fluide (un lahar), engendrée par les pluies diluviennes qui ont entraîné des amas pyroclastiques instables sur le flanc du Vésuve. La fange brûlante noya les maisons, s’infiltra dans tous les interstices, carbonisa les arbres, les poutres, le mobilier. La couche d’une vingtaine de mètres recouvrit la cité, le rivage qui était à environ 200 mètres d’Herculanum est repoussé à plus de 500 mètres.»
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Cependant quand on s’y promène il est facile d’imaginer la cité vivante.
Des boutiques, tavernes, temples, habitations, le théâtre, les termes et la palestre témoignent de la grande culture Romaine.
Il y avait certainement une «dolce vita» elle est empreinte dans l’architecture et l’urbanisme.
J’aime y flâner.
Tout est si bien conservé et restauré.
Si je croisais Marcus Nonius Balbus sortant des termes je ne serais pas surpris, c’était un homme influent à Herculanum en -32.
Le souvenir des femmes et des hommes de cette cité est bien présent.
La Villa des Papyrus contenait 1 838 rouleaux de papyrus qui furent préservés des matières éruptives brûlantes, ils traitaient de la philosophie grecque, on a aussi trouvé des fragments du «De la nature» – (De Rerum Natura) en six livres de Lucrèce et des textes épicuriens de Philodème de Gadara. Il est bon de noter que tous les épicuriens ont été condamnés par les auteurs chrétiens (ben voyons !). Il demeure beaucoup de cette littérature antique qui attend une restauration, une tâche difficile pour les archéologues qui doivent les dérouler, les restaurer, les préserver avant de les lire.
Une réplique de cette villa existe à Pacific Palisades, quartier de Los Angeles, en Californie transformé en musée, la «Villa Getty».
Une visite a Herculanum et Pompéi*** vous prouveront que l’on ne peut, comme l’on fait les judéo-chrétiens adeptes du Péplum réducteur, résumer en cruauté et barbarie la culture Romaine.
Certes ce n’étaient pas des tendres mais la «Civilisation Chrétienne» a, en toute évidence et chiffre à l’appui, fait bien plus de victimes que les envahisseurs descendant de la Louve.
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Un régal Frank, sonore, visuel et spirituel : me suis plongée dans l histoire de Lucrece : le clinamen me laisse songeuse.
Merci,je ne connaissais pas du tout cette cité.
A bientôt j’espère
Marie
Merci à vous !
Le temps est suspendu … merveilleux moment … rencontré avec l’harmonie Jusqu’à l’envol spirituel … en écho à Rites de Garbarek ou encore Colours Silent feet Ou Yellow Fields de Eberhard Weber … Une balade matinale envoûtante et poétique …
Merci, bises.
Merci, Pierre-Yves d’être passé, d’avoirs pris le temps (suspendu) d’écouter… Et si je suis parvenu à raconter une histoire, tant mieux: c’était le dessein de cette composition!
Et comme toujours, d’exquises références musicales ( qui flattent mon ego ) !
Une belle journée…
Ma découverte d’Ercolano fut extraordinaire. L’impression de vie était surprenante et il me semblait que j’allais rencontrer les habitants des maisons et jardins que je visitais.
Merveilleux souvenir en musique.
Il faut du sang Romain pour comprendre ces villes…