à l’écoute :
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Art numérique composé à l’aide d’algorithmes d’apprentissage automatique sur une base photographique. |
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Disco DiffusionPour savoir où ont été prises les photographies de base, cliquez sur le «i» en haut de la fenêtre du diaporama.
To find out where the basic photographs were taken, click on the ‘i’ at the top of the slideshow.
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IA– En haut, j’aurais pu écrire « une intelligence artificielle » (IA), mais je n’aime pas tellement ce terme, principalement parce que cette intelligence-là ne m’a jamais invité à boire un canon ! Le Larousse rédige, quant à sa définition, quel est « l’ensemble des théories et des techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l’intelligence humaine ». Logiquement, je dirai même plus logiquement, elle devrait pouvoir en simuler la bêtise, ce qui n’est pas le plus rassurant. –
Le 25 octobre 2018, le portrait d’un personnage fictif, Edmond de Belamy, a été vendu 432 500 dollars chez Christie’s.
Il est signé :
En référence au code de l’algorithme qui a produit l’œuvre.
C’est une petite anecdote intéressante qui officialiserait étrangement et chèrement une discipline qui débute dans les années 1980 avec des artistes comme Michel Bret, Edmond Couchot, Florent Aziosmanoff (living art) et bien d’autres. Toutefois, c’est un art qui pâtit toujours de la frilosité des galeries ; ce n’est pas de la photo telle qu’on la pense depuis Nicéphore Niépce et ce n’est pas de la peinture ou du dessin tels qu’on les conçoit depuis au moins 43 900 ans (une peinture préhistorique représentant une scène de chasse découverte en 2017 dans une grotte sur le site de Leang Bulu Sipong sur l’île des Célèbes en Indonésie, selon laquelle cette peinture serait vieille d’au moins 43 900 ans, ce qui en ferait la plus ancienne œuvre d’art figuratif connue). Pour vous dire que l’on n’est pas rendu…
À son début techniquement difficile, la photographie a été accueillie avec autant de froideur par les adeptes du pinceau et du ciseau. Surtout les portraitistes qui avaient, maintenant, une nouvelle rivale, triomphante de réalisme, bien que monochrome.
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Mais, revenons à nos pixels…J’exerce la photographie depuis quelques années maintenant et il me plait, durant mes baguenaudes, à récolter des souvenirs en images qui peuvent, s’il y a un intérêt, donner lieu à une suite, comme ici, pour l’Italie.
Mais, ce qui m’inspire le plus, ce sont les photographies numériquement modifiées en images, à l’instar des séries ci-après :
« A simple neural network » en 2012 et « L’illusion temporelle d’une perspective en échos » en 2022 et bien d’autres en suivant les flèches >>>>>.
Puis il y a toujours ce besoin artistique de nouveautés.
Je dois reconnaitre que je pratique sans sourciller la reposante procrastination sur les moteurs de recherche et parfois il y a de bons résultats.
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C’est ainsi que je suis arrivé sur un site présentant des images qui ont accaparé mon insatiable curiosité.
Plus particulièrement certains paysages que je qualifierais de fantasmagoriques.
Un peu de lecture et on découvre avec quel procédé ont été créées ces images : the AMAZING Disco Diffusion program!
Si fait, je m’y rue. (Et non pas rut)
Il n’y a plus qu’à dompter l’animal et faire preuve d’une patience dont je suis fort peu pourvu. Il faut entre deux et quatre heures de calculs pour une réalisation.
Conséquemment (du coup), on prépare la mixture numérique dans la journée et juste avant de s’en remettre à Morphée, on lance le programme d’un «Enter» sur et précis.
(Pour ce qui du «Enter», Emmanuelle comprendra, enfin un peu de mystère !)
Le résultat se trouvera là, le lendemain matin, au café, gisant sur l’écran !
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Transmutation d’une image
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Comment ça marche ?La mécanique numérique est complexe, mais le principe d’utilisation demeure paradoxalement assez « simple ». Ensuite, il faut choisir une photographie idoine et, transpirant sang et eau, s’atteler à instruire, en anglais, par le biais d’une phrase informative, les algorithmes et leurs bons vouloirs, qui vont froidement transmuter le fichier original en une réplique à l’apparence, peut-être, en concordance au sujet.
Il semble qu’il demeure une part de calcul stochastique dans le processus qui complique un peu l’écriture des instructions.
Effectivement, on doit savoir lui causer avec élégance, car elle a ses humeurs, et bien oui immanquablement : « elle ». (J’ai des noms !) Beaucoup d’essais infructueux pour quelques images fascinantes. Surtout quand on débute, il en est ainsi dans toutes les relations intimes. Subséquemment, un pseudo-dialogue s’établit et l’on adapte la syntaxe et les mots à la compréhension virtuelle du robot graphiste qui, on l’aura saisi, est indubitablement féminin. Deuxième étape : l’incontournable logiciel « Photoshop » doté de sa nouvelle série de filtres « Neural Filters ». Et, pour finir, le programme « Lightroom » pour le rendu final, cataloguer les images et les imprimer si besoin est. Il reste fort probable que je réitère l’expérience, mais avec un programme différent.
N’hésitez pas à commenter ces images. Votre avis m’est précieux !
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Good…
Concernant l’IA en musique :
https://www.tensorflow.org/tutorials/audio/music_generation
https://colab.research.google.com/github/tensorflow/docs/blob/master/site/en/tutorials/audio/music_generation.ipynb#scrollTo=JO1GUwC1_T2x
Merci, Hervé !!!
j’aime beaucoup les images ! comme d’hab, d’ailleurs !
Merci Myriam !
Superbe! J’ai bcp aime les fenêtres qui pleurent, les pierres qui dégoulinent et les soleils qui tirent la langue.
Mais aussi les baguettes de bois qui se cognent contre la ferraille au petit bonheur la chance, le bonheur et la chance étant de produire une note plutôt qu’un bruit, et pourtant ce bruit est déjà si beau.
Merci Philippe…
Magnifique travail de photographe.
On finit par préférer l’image à la réalité.
Parfois, oui !
Ca y est j’ai pris le temps de regarder…
J’ai du mal à adhérer pleinement au truc. Je ne suis pas trop emballée.
Seule la photo 26 m’a plu, sans doute parce qu’elle me fait penser a un des premiers Kandinski (une rue à Murnau) et surtout a un tableau de Schiele sur un village tout de traviole, Krumau je crois, que nous avions vu à Vienne.
Par contre j’ai bien aimé la musique.
Marie
Merci Marie d’avoir pris le temps de voir et écouter…
Il est vrai que le style peu surprendre voire révulser …
Marie, merci d’avoir pris le temps de voir et écouter…
Il est réel que le style peut surprendre, voire rebuter ; toutefois, je pense qu’il est important d’explorer de nouvelles pistes, même si elles ne reçoivent pas l’unanimité.
C’est exact que la 26 (Matera) reste la plus « classique » et permet la ressouvenance.
Ça me fait plaisir que tu aimes la musique.