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«Eh bien, je suppose que rien n’est censé durer éternellement. Vivian Maier(1er février 1926, 21 avril 2009) …était une photographe de rue américaine née à New York et décédée à Chicago.
Toutefois, c’est en France qu’elle a passé l’essentiel de sa jeunesse. Elle est retournée aux États-Unis en 1951 où elle a travaillé comme nounou et aide-soignante pour le reste de sa vie. Pendant ses loisirs, Maier avait commencé à pratiquer l’art de la photographie en prenant régulièrement des photos au cours de cinq décennies, elle laissera finalement plus de 100000 négatifs, la plupart à Chicago et à New York. La photographe se livrera en outre à sa dévotion passionnée à documenter le monde qui l’entoure à travers des films, des enregistrements et des collections faits maison, assemblant ainsi l’une des fenêtres les plus fascinantes de la vie américaine de la seconde moitié du XXe siècle. Souvent décrite comme « Mary-Poppin », elle avait l’excentricité de son côté en tant que nounou pour trois garçons qu’elle a élevés comme une mère, partir de 1956, alors qu’elle travaillait pour une famille dans une banlieue aisée de Chicago, au bord du lac Michigan, Vivian a eu le goût de la maternité.
Elle emmenait les garçons en voyage dans les champs pour cueillir des baies. Elle trouvait un serpent mort sur le trottoir et le rapportait à la maison pour le montrer aux garçons ou organisait des jeux avec tous les enfants du quartier. Vivian était un esprit libre et suivait ses curiosités partout où elles la menaient. Après avoir dit qu’elle avait appris l’anglais au théâtre. Le « théâtre de la vie » a été joué sous ses yeux pour que son appareil photo puisse capturer les moments les plus épiques. Vivian avait une histoire intéressante. Sa famille a été complètement exclue très tôt de sa vie, la forçant à devenir indépendante, comme elle le restera pour le reste de sa vie. Elle ne s’est jamais mariée, n’a pas eu d’enfants ni d’amis très proches qui pourraient dire qu’ils la « connaissaient » personnellement. Les photos de Maier trahissent également une affinité pour les pauvres, sans doute en raison d’une filiation émotionnelle avec ceux qui luttent pour s’en sortir. Sa soif d’être cultivée l’a conduite à parcourir le monde. Nous connaissons des voyages au Canada en 1951 et 1955, en 1957 en Amérique du Sud, en 1959 en Europe, au Moyen-Orient et en Asie, en 1960 en Floride, en 1965 dans les îles des Caraïbes, et ainsi de suite. sur. Il convient de noter qu’elle a voyagé seule et s’est tournée vers les moins fortunés de la société.
Sa vie a été reconstituée par John Maloof qui a recherché les témoins de son existence aux États-Unis en retrouvant notamment les familles auprès desquelles elle a vécu. La partie française de sa biographie a été reconstituée grâce aux travaux de l’Association V. Maier et le Champsaur qui a procédé aux mêmes recherches de témoins de sa vie dans le Champsaur, la vallée d’origine de sa famille maternelle, dans les Hautes-Alpes en France.
Les –frères Gensburg, qu’elle a élevés de 1956 à 1972 et qui se sont occupés d’elle dans les dernières années de sa vie, ont fait publier cette notice nécrologique : « Vivian Maier, originaire de France et fière de l’être, résidente à Chicago depuis ces cinquante dernières années, est morte en paix lundi. Seconde mère de John, Lane et Matthew. |
Liens & sources :
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Vivian Maier – Champsaur – New York – Chicago – woman photographer
Photographies |
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Pour celles et ceux qui pensent que les «selfies» ont été inventés la semaine dernière… |
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Photographies en provenance du site : She was an American street woman photographer born in New York City. Although born in the U.S., it was in France that Maier spent most of her youth. Maier returned to the U.S. in 1951 where she took up work as a nanny and care-giver for the rest of her life. |
DOCUMENTARY FILM: FINDING VIVIAN MAIER |
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