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à l’écoute : Contrada Musica Mondovi |
Personne ne peut s’approprier les couleurs.
Elles se sont échappées de l’univers primordial 380000 ans après le Big Bang.
De l’imagination: –
« C’est cette partie décevante dans l’homme, cette maîtresse d’erreur et de fausseté, et d’autant plus fourbe qu’elle ne l’est pas toujours; car elle serait règle infaillible de vérité si elle était infaillible de mensonge. Mais, étant le plus souvent fausse, elle ne donne aucune marque de sa qualité, marquant du même caractère le vrai et le faux »
Écrivait Pascal, ce Blaise-là qui reprochait la l’imaginaire de troubler notre raison. Et quels troubles !!! Il n’y en a pas deux identiques. Quels plaisirs que ces traversées du réel vers l’imaginaire, les schèmes d’où s’échappent les idées enfouies dans des ressources à jamais mystérieuses pour l’homme Kant (Immanuel pour les proches) nous dit: «C’est un art caché dans les profondeurs de l’âme humaine».
L’imagination créatrice éloignée du réel, n’en déplaise à feu Descarte, René pour les intimes, a engendré ces quatre images aux couleurs d’une rue, fi de l’universalité subjective, sans vergogne! |
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Un lieu chargé d’histoire.
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Voilà ce qui arrive quand, en voyage, on se lève tôt pour être seul avec un lieu et sollicitant la faculté empirique de l’esprit…
Même si on en connait la teneur, ils sont intrigants, le matin, tous ces rubans bariolés qui surlignent la rue et ponctuent les objets.
L’artère principale du quartier Contrada Mondovi à Cuneo (Coni en piémontais).
La rue a une histoire. C’était, en effet, une des voies de passage obligées pour entrer et sortir de la ville dont l’origine est médiévale et même antérieure.
On y retrouve des édifices religieux des boutiques, les traces de l’ancien hôpital San Giacomo où fut reconstruite la Confrérie de San Sebastiano ainsi que l’ancien ghetto (1724) où vivait la population hébraïque.
C’est aussi le premier quartier devenu piéton quinze années plus tôt. |
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Il existe un livre sur ce quartier:
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«Contrada Mondovì a Cuneo»Qui n’est édité qu’en Italien. Adriana Boidi Sassone et Laura Palmucci Quaglino en sont les auteures.
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Extrait du résumé:
«La contrada Mondovì, antica “ruata Bovisii”, è una delle strade che più ha mantenuto, nel panorama urbano di Cuneo, i caratteri che testimoniano la lunga storia della città.
Essa è importante sia nella definizione della forma urbana – era infatti una delle vie di passaggio obbligato per entrare e uscire dalla città valicando il Gesso – sia nella serie di presenze che l’attorniavano – case, palazzi, edifici religiosi, botteghe – e che ne delimitano ancora oggi, in gran parte, le cortine. Testimonianze dell’origine medievale (portici, ritane, torri, scale a chiocciola, finestre bifore, capitelli a ‘foglie d’acqua’, soffitti lignei a cassettoni), indizi degli interventi cinque-sei-settecenteschi (portali ‘classicheggianti’, scale a due rampe talvolta con ricchi peducci, volte in muratura a fascie, a crociera, a vela, a botte con unghie, porticati all’interno dei cortili, balconcini dalla pianta mistilinea), nonché rivelazioni dei ritocchi ottocenteschi (lampioni – allora a gas – portali ‘centinati’, apparati decorativi ‘neoclassicheggianti’, immagini sacre, indicazioni stradali, accorpamenti di più lotti con nuove facciate per ottenere il “decoro” richiesto nella città ottocentesca).»
La suite >>>> |
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Sans aucune passion triste…Aucune noirceur d’âme dans cette création que je qualifie, avec joie, de Libertaire. J’aime le bariolage d’idées sans référence définie d’obligations plasticiennes conforment aux idéologies actuelles en vigueur. Tout est ici indiscernable et se doit de le rester : la présence du monde visible avec cette jouissance hédonistique d’établir les correspondances bigarrées les plus inopinées, l’effet de la souveraineté, de la réalité psychique sur la puissance matérielle, une interposition entre le monde intérieur et l’univers extérieur. L’art est indéfinissable et les critères d’évaluation des œuvres sont, irréductiblement, subjectifs. Illustration musicale : Contrada Musica Mondovi pour deux chaises et une table de jardin, une cloche de verre et une contrebasse, dont on peut lire l’article ici. >>>>> |
contrebasses fusantes comme course du temps,
casseroles tibétaines,
vaches enivrées d’essences suisse
ô nature, berce nous de tes flèches
endormantes.
Merci! l’article concernant la musique est ici : https://frank-lovisolo.fr/WordPress/contrada-musica-mondovi-art-acousmatique/
J’ai visité Mondovi avec grand plaisir. Napoléon aussi !!!! Il a fait démolir une superbe tour médiévale car elle gênait ses troupes lors de leurs exercices !!! Merci Nap. pour avoir épuré le paysage !!!! comme vous l’avez fait aussi à Venise !!!!