Avant…
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«La mer était distinctement visible dans un rayon d’un mille autour du Nautilus.
Quel spectacle! Quelle plume le pourrait décrire ! Qui saurait peindre les effets de la lumière à travers ces nappes transparentes, et la douceur de ses dégradations successives jusqu’aux couches inférieures et supérieures de l’océan! On connaît la diaphanéité de la mer. On sait que sa limpidité l’emporte sur celle de l’eau de roche. Les substances minérales et organiques, qu’elle tient en suspension, accroissent même sa transparence. Mais, dans ce milieu fluide que parcourait le Nautilus, l’éclat électrique se produisait au sein même des ondes. Ce n’était plus de l’eau lumineuse, mais de la lumière liquide.
Si l’on admet l’hypothèse d’Erhemberg, qui croit à une illumination phosphorescente des fonds sous-marins, la nature a certainement réservé pour les habitants de la mer l’un de ses plus prodigieux spectacles, et j’en pouvais juger ci par les mille jeux de cette lumière. De chaque côté, j’avais une fenêtre ouverte sur ces abîmes inexplorés.
L’obscurité du salon faisait valoir la clarté extérieure, et nous regardions comme si ce pur cristal eût été la vitre d’un immense aquarium.» Jule Verne : Vingt mille lieues sous les mers
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Magnifique voyage, bravo et merci !
Un bémol, c’est la cas de le dire, concernant la musique qui, pour une fois, ne me semble pas coller à la beauté aquatique des images. Et même : elle m’agace ! C’est dit, et va pas te noyer pour autant !
La subjectivité de la musique, il te faudrait écrire un article sur le propos! Non je n’irai pas me noyer surtout qu’il est prévu un bouton pour cet inconvénient. Un bouton qui coupe le son, idoine aux agacements musicaux !