Semiramis Garden

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Composition pour :  Percussions ( Grosse Caisse, timbales, Gong, Enclumes, Cajun), Voix, Samples.

Semiramis:

(en grec ancien Σεμίραμις / Semíramis) est une reine légendaire de Babylone dont l’histoire nous est principalement rapportée par Diodore de Sicile et Ctésias de Cnide.

H Waldeck Hängende_Gärten_der_Semiramis

H. Waldeck (Austrian) Hängende Gärten der Semiramis – 1900 oil on canvas 94.5 x 174 cm

La Légende viendrait d’un personnage historique, la reine assyrienne Sammuramat (810 à 806 av. J.-C) .

Elle est la fille de Dercéto, une déesse mi-femme mi-poisson qui vivait dans un lac voisin d’Ascalon, et de Caÿstros, le fils présumé d’Achille et de Penthésilée. Cette union est provoquée par Aphrodite qui avait à se plaindre de Dercéto. Après la naissance de Sémiramis, Dercéto assassine Caÿstros et se réfugie au fond de son lac en abandonnant sa fille.

Elle est alors élevée par des colombes qui volent aux agriculteurs et aux bergers de la région le lait et le fromage indispensables à sa nourriture. Découverte par les bergers intrigués par ce manège, elle est confiée à leur chef qui lui donne le nom de Sémiramis (qui vient des colombes en langue Assyrienne).

Devenue jeune femme, elle est épousée par Onnès, un conseiller du roi Ninos de Ninive, dont elle a deux fils, Hyapaté et Hydaspé. Elle conseille son mari de façon si habile qu’il réussit dans la totalité de ses entreprises. Lors d’une expédition en Bactriane, Onnès commet l’erreur d’emmener sa femme qui, prenant la tête d’un groupe de soldats montagnards, s’empare de la citadelle de Bactres et de leurs trésors.

Ninos tombe amoureux de Sémiramis et contraint Onnès au suicide. Le roi épouse alors la belle sans difficulté. Elle lui donne un fils Ninyas. Peu de temps après, Ninos meurt et Sémiramis lui succède pour un règne de 42 ans. À la mort de son mari, elle lui fait ériger un tombeau d’une hauteur de 1 620 mètres.

Sa dernière expédition la mène jusqu’à l’Indus, où elle est refoulée et blessée. Elle était à la tête d’une armée de trois millions de fantassins et de 500 000 cavaliers. De retour après son expédition en Inde, elle apprend que son fils conspire avec les eunuques du palais. Fatiguée, elle lui remet alors le pouvoir et disparaît. La légende prétend qu’elle est transformée en colombe et emportée au ciel afin d’y être divinisée.

Les auteurs tardifs diffèrent sur sa mort : Hygin, auteur romain du Ier siècle, raconte que la reine se serait suicidée en se jetant sur un bûcher. Justin, historien romain du IIIe siècle, affirme que Sémiramis a été assassinée par son fils.

Pour les mythologues modernes, Sémiramis serait une divinité assimilable à l’Astarté syrienne (assimilée plus tard à l’Aphrodite grecque).

La suite>>>>>>>

A propos d’ H. Waldeck :

L’artiste serait né en Autriche, dans la première moitié du XIXe siècle (certaines sources indiquent qu’il était d’origine allemande). Il a vécu au tournant du XIXe et début du XXe siècle.

Son artistique activité est principalement axée sur  l’Art Nouveau. les femmes jouent un grand rôle dans ses œuvres. Les peintures représentent souvent des filles généralement jeunes, belles, gracieuses dans un paysage romantique comme figures allégoriques, simplement dans la nature ou dans les jardins d’un palais (Hängende Gärten der Semiramis), avec fleurs ou panier, stylisées en nymphes ou Sirènes.

Ses peintures jouissaient d’une grande popularité. Elles sont également très prisées aujourd’hui.

Selon certaines sources, le nom « H. Waldek » est considéré comme l’un des nombreux alias utilisés par le célèbre peintre autrichien d Hans Zatzka (1859 à 1945), dont les œuvres sont très semblables dans le style et le sujet.

René-Antoine Houasse - Nabuchodonosor et Semiramis fait élever les jardins de Babylone

René-Antoine HouasseNabuchodonosor et Semiramis faisant élever les jardins de Babylone 1676

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6 Comments

  1. Si c’est rangé dans ta tête comme dans ta musique ….. alouette ….
    Mais ça on le savait …

    Ça putain sonne ! le trombone … YES !

    Si je cherche à comprendre, ou autre chose … joker, je suis ammené à écouter sans rien prévoir … juste laisser aller !
    Merci de ces sensations, pour moi…. Quasiment curatives …

  2. Ah mais on entend nettement que tu t’es rapproché de l’Olympe, là où tonnent les dieux mythiques. Je préfère les tiens, au fond : plus présents, avec qui causer, entre deux coups sur l’enclume céleste.

  3. Beaucoup de finesse,de belles réflexions.
    En tournant le dos au Père Céleste,on s’en rapproche inévitablement,puisqu’il est là où l’on ne l’attend plus.
    Merci Frank

  4. J’aime l’illustration, J’aime les accords de trombone bien que je sois habituée à d’autres sonorités. Mais c’est si loin que ma mémoire peut me jouer des tours.

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