Panthalassa*
–
…aurait commencé à se former il y a quatre milliards d’années, née à la fois de la condensation et de la précipitation de la vapeur d’eau émise par les volcans et des apports aquifères des comètes et autres météorites qui ont percuté la planète pendant plusieurs millions d’années.
L’accrétion de la terre débute entre −4,57 à −4,54 milliards d’années période de l’Hadéen et la formation des océans vers -4.2 milliards d’année soit un peu avant l’Archéen.
Les premières traces de vie remontent à 4 ou 3,5 milliards d’années, avec une apparition supposée de microorganismes (Éoarchéen et Paléoarchéen ).
L’existence avérée de stromatolithes date de -3.2 à 2.8 milliards d’années (Mésoarchéen).
Difficile de concevoir le paysage, un seul continent, la Pangée, une immense ile, toujours bombardée par des objets célestes cataclysmiques, ayant parcouru le cosmos proche ou lointain.
Les bâtisseurs de notre système solaire sont les vestiges d’autres cataclysmes stellaires, d’étoiles en fin de vie qui ont éjecté toute leur matière dans l’espace, pulvérisé leurs planètes en orbite proche, ainsi que toute cette agitation prodigieuse, destructive, créatrice propre à notre univers âgé de 13,8 milliards d’années.
L’ampleur du phénomène force le respect, d’autant plus qu’il nous a donné la vie.
–
Quant à l’illustration, à gauche,
–
il m’a plu d’imaginer que deux milliards d’années après la formation de cette étendue maritime, une civilisation extra-planétaire, maintenant disparue, auraient visité notre planète afin d’en exploiter ses ressources minières venues des étoiles toujours aisément accessibles ; la jeune tectonique n’ayant pas encore trop brassé la Terre et les roches sédimentaires carbonatées, tels les calcaires, ne sont pas formées.
Bien sûr, cette histoire tombe sans coup férir dans le domaine de la science-fiction.
La physique étant universelle, nos voisins galactiques ont les mêmes difficultés que nous quant à vagabonder dans ce cosmos qui semble vouloir préserver ces secrets.
Nous sommes également très loin de ce que le cinéma nous présente, comme voyager à la vitesse de la lumière qui demeure singulièrement très lente quant aux distances à parcourir.
Toutefois, il reste envisageable que, dans l’avenir, quand l’humanité aura découvert toutes les subtilités de l’univers, ces voyages fantastiques deviennent possibles, si seulement elle ne s’est pas autodétruite avant d’y parvenir !
Voyager-1, la sonde spatiale lancée le 5 septembre 1977, vient à peine de franchir l’héliosphère. Cela s’est passé le le 25 août 2012, dans le silence de l’immensité.
Elle est actuellement dans le milieu interstellaire dont le contenu (particules, rayonnement) n’est plus influencé par le Soleil.
Elle a parcouru depuis son lancement une distance d’environ 121 unités astronomiques (soit 18 milliards de kilomètres).
Quand on pense que les jours d’affluences touristiques sur l’autoroute il faut plus deux heures pour parcourir une trentaine de kilomètres, cela laisse rêveur !
Il demeure toutefois que dans le vide interstellaire il y a, pour le moment, beaucoup moins d’embouteillages et les péages ralentisseurs sont inexistants. Mais cela pourrait changer, du moins en périphérie de la planète.
Quand il s’agit de récupérer du pognon, certains font preuve d’une imagination spectaculaire, quasiment grossière!
Tout ça pour vous dire que la musique s’inspire de l’Océan Primitif qui recouvrait la Terre dans sa prime jeunesse, bien avant La Téthys ce paléo-océan qui s’est ouvert au cours du Paléozoïque, entre le Cambrien et le Jurassique moyen.
Ce qui ne rajeunit personne !
Bref, assez de causeries, d’aucuns pourraient dire que je suis un indécrottable bavard, conséquemment, je vous je vous laisse seuls avec elle et si le cœur vous en dit, en fin d’article on peut éventuellement donner son avis!