Pline le jeune, dans une de ses lettres, cite toutes ses œuvres:– –« Je suis très heureux que la lecture des livres de mon oncle vous passionne au point de vouloir les posséder tous et d’en réclamer la liste complète. Je remplirai le rôle de catalogue et même je vous indiquerai l’ordre de leur composition, car cette connaissance ne déplaît pas non plus aux curieux de lettres. L’Art de lancer le javelot à cheval: il l’a composé avec autant de talent que de soin, lorsqu’il était aux armées comme commandant d’une aile de cavalerie. La Vie de Pomponius Secundus : il en était particulièrement aimé; il écrivit cet ouvrage comme pour s’acquitter d’une dette envers la mémoire de son ami. Les Guerres de Germanie : il y a raconté toutes les guerres que nous avons soutenues contre les Germains. Il les commença pendant son service en Germanie; un songe lui en donna l’idée ; pendant son sommeil il vit debout devant lui le fantôme de Drusus Néron, qui, après avoir soumis une grande partie de la Germanie, y mourut; il lui recommandait de veiller sur sa mémoire et le priait de le sauver d’un injurieux oubli. L’Homme de lettres : il y prend l’orateur au berceau et le conduit à sa perfection. Les Difficultés de la grammaire : il l’écrivit pendant les dernières années du règne de Néron, quand tous les genres d’études un peu libres et un peu sérieuses eurent été rendues périlleuses par la servitude. La Suite d’Aufidius Bassus L’Histoire naturelle : ouvrage étendu, savant, presque aussi varié que la nature elle-même. » |
Pline le Jeune. Lettres, texte et traduction, Les Belles Lettres, Lettres de Pline le Jeune, traduction Louis-Sylvestre de Sacy (1699) et J. Pierrot, Éditions Garnier Frères, 1920 Annette Flobert (trad. du latin), Lettres de Pline, livre I à X, Paris, Groupe Flammarion, |
Localisation des prises de vues – Le Mourillon à Toulon – |
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Pline était un grand érudit. Il y avait, à son époque, plus de lettrés qu’on ne pense. la bibliothèque calcinée retrouvée dans une villa d’Ercolano le prouve ainsi que les peintures des maisons de Pompei.
Oui, c’est bien pour cela que j’en parle !