à l’écoute : Les Flâneries du Photographe |
Photographie du 4 mai 2014 vers 20h00
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C‘est curieux que l’on ait pu implanter autant d’absurdités sur un des espaces naturels les plus remarquables du rivage méditerranéen reconnu pour son avifaune. Plusieurs espèces sont des migrantes et quelques-unes des nicheuses, écologiquement fragiles. Il y a une immense déchetterie d’un attrait touristique remarquable dont une grande partie n’est plus qu’un tertre où sont enfouis des milliers de tonnes d’immondices domestiques et autres détritus toxiques. À l’est d’icelui existe un parc d’attractions à la laideur traditionnelle qui, science rigoureuse à l’appui, est propice à la migration des flamants roses qui viennent s’y divertir ( les Flamands ne viennent qu’en été). Le « Grand Huit » est le plus prisé par le Phoenicopterus en goguette. On dit, des oiseaux, qu’il affectionne particulièrement la musique et les hurlements stridents qui s’en échappent. Ça les aiderait aussi, grâce aux lumières et aux bruits, à mieux naviguer dans la nuit! Je passerai la station de traitement des eaux usées, les parkings et autres indispensables aux 286 espèces d’oiseaux présentes dans les Salins d’Hyères. Ces mêmes Salins dont la fermeture est une véritable énigme surtout quand on constate le prix de vente délirant de la fleur de sel, commercialisée par les paludiers de Guérande, qui n’est, somme toute, qu’une simple cristallisation éolienne du chlorure de sodium . La plage de l’Almanarre est la partie ouest du double tombolo qui relie le continent à la presqu’île de Giens.
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La plage de l’ Almanarre :Une indignation cartographique |
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Ça ne manque pas de sel, ni de ciel. J’aime bien les grues qui ressemblent à des flamants, en plus colorées…
Entre sel et terre !