à l’écoute :
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Troisième épisode à NiceLa conception en perspective décalée crée un nouveau lieu métaphorique résultant d’une évanescente temporalité véhiculée au moyen de l’énergie des couleurs surréelles exprimées. Toutefois, reconnaissons que cette phrase prononcée par Dali aurait eu nettement plus d’impact ! |
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IntroductionMerci Ben de me faciliter la tâche pour l’introduction de cet article.
Oui je sais, c’est un peu simple, mais on ne va pas en faire toute une salade bien que ce soit une des spécialités du lieu. Et puis, zut, on se farcit assez de critiques comme ça !
Désolé, je n’ai actuellement rien avec Socca…
C’est sous la bruyance du conflit en Ukraine que j’écris.
Bien que l’affrontement reste encore loin, il y a des signes évidents que la situation est inquiétante ; la rade de Toulon est vide. Les navires ont quitté leurs quais. C’est très étrange, je ne n’avais jamais vu la ville privée des ses bateaux.
Ce n’est pas une période facile : de l’antivirus à l’anti-vie Russe il n’avait qu’un pas et l’apprenti-Staline l’a franchi. Derechef, la guerre, en Europe, est de retour.
Une reprise d’autant plus inquiétante qu’un spectre nucléaire pointe le bout de son neutron. Cette menace radioactive et mortifère a deux visages : celle du site de production d’énergie nucléaire saccagé par un missile avec les conséquences d’un nouveau Tchernobyl, d’un Fukushima et quelques autres passés sous silence ou bien l’incommensurable bêtise de la guerre atomique : l’imbécillité neutronique, aussi bien de celui qui l’ordonne que de celui qui lâchement ou crassement obéit à un ordre débile qui finira par le tuer aussi. La réactivité (aux ordres) s’accorde très mal avec radioactivité. Ce serait l’anéantissement de notre civilisation.
Cf: Le froid et les ténèbres :
Le Monde Apres Une Guerre Atomique. Le rapport de la conférence sur les conséquences biologiques d’un conflit nucléaire – Paul R. Ehrlich, Carl Sagan, Donald Kennedy, Walter Orr Roberts – Préface: Lewis Thomas – Traduction: Danielle Pacanowski et Dominique Peters.
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Puis vient l’hiver nucléaire, provoqué notamment par les particules de suie dégagées par les incendies.
Une ville bombardée par un engin nucléaire brûle pendant des jours ou des semaines et regorge de matériaux provoquant des fumées noires et toxiques qui bloquent les rayons du Soleil, obscurcissant les alentours et empoisonnant les éventuels survivants. Il faut s’attendre à ce qu’il fasse nuit à midi pendant de longues périodes. Les températures chuteraient de plusieurs dizaines de degrés par rapport à la normale, la photosynthèse prendrait fin, les végétaux (dont les cultures) mourraient, l’eau douce gèlerait sur plus d’un mètre dans une bonne partie de l’hémisphère nord. Les courants atmosphériques transporteraient rapidement les particules dans l’hémisphère sud également, qui serait donc touché même s’il ne participait pas à la guerre.
Comment faire confiance à ces hommes qui n’ont de cesse de mesurer politiquement la longueur de leurs zizis et de jouer à la guerre et ce, depuis l’enfance !
Des jouets, symboles phalliques gavés de plutonium, uranium, hydrogène et autres merveilles de l’univers, sont enfermés dans leurs coffres. La tentation de sortir tous les jouets doit-être insoutenable pour les nostalgiques de la guerre fut-elle froide.
Je suis souvent posé la question : lequel de ces énergumènes infantile n’a-t-il jamais eu l’envie d’appuyer sur le bouton, juste pour voir ce que ça fait, et ainsi refaire le palpitant concours de celui qui a le plus gros champignon ?
Joute, je le rappelle, gagnée par l’Union soviétique avec la Tars Bomba (57 Mégatonnes ) en octobre 1961 qui pouvait infliger des brûlures au troisième degré à plus de 100km de distance et dont la perturbation atmosphérique produite fit trois fois le tour de la Terre…
Initialement, elle devait produire 100 Mégatonnes mais les ingénieurs se sont dégonflés et l’ont bridé comme une mobylette ( petits joueurs) !
Une seule de ces bombinettes provoque une destruction totale sur un rayon de 35 km pour la plus grande joie des promoteurs immobiliers, du moins les survivants !
Si vous voulez simuler les effets d’une bombe atomique, rendez-vous sur le site : https://nuclearsecrecy.com/nukemap/ .
Ensuite, courez acheter un baril d’écran-total XXXXL.
Je ne crois pas que Vladimir soit un épicurien, je le vois adepte des passions tristes et nostalgique d’une politique révolue où l’on réglait les problèmes à grands coups de Goulag et de knout.
Comme tout bon autocrate qui entame une carrière de dictateur, la normalisation publique de ses névroses est la première tâche à effectuer. Ça vaut tous les psychiatres du monde : Névrose collective = plus de névrose individuelle : le despote est guéri !
Attention aux récalcitrants qui refusent l’endoctrinement névrotique, il y a du savoir-faire et quand il s’agit de convaincre, on sait embaucher les pires racailles pour les basses besognes. Sadisme et pouvoir politique ont toujours fait bon ménage :
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«Si, aux intellectuels de Tchekhov qui passaient leur temps à essayer de deviner ce qu’il adviendrait dans vingt, trente ou quarante ans, on avait répondu que, quarante ans plus tard, dans la Sainte Russie, on torturerait les inculpés pendant l’instruction, on leur comprimerait le crâne à l’aide d’un cercle de fer, on les plongerait dans des baignoires d’acide, on les attacherait nus pour les livrer en pâture aux fourmis ou aux punaises, on leur enfoncerait dans l’anus une baguette à fusil chauffée à blanc sur un réchaud (opération du ‘marquage secret’), on leur écraserait lentement les organes génitaux sous la semelle des bottes, et, en guise de traitement le plus bénin, on leur infligerait pendant une semaine d’affilée le supplice de l’insomnie et de la soif tout en les battant jusqu’à ce que leur chair ne soit plus qu’une bouillie sanglante, aucune des pièces de Tchekhov ne serait arrivée jusqu’à son dénouement et tous leurs héros auraient pris le chemin de l’asile.»(tome 1, p.78)
« L’Archipel du goulag – extrait » Alexandre Soljenitsyne Quoiqu’il en soit, j’ai bien peur que le conflit s’éternise.
Je ne pense pas que le teigneux Saint-Pétersbourgeois Moscovite renonce à cette guerre absurde comme toutes les guerre. Peut-être désire-t-il faire son baroud d’honneur avant de disparaitre avec ce style un peu suranné «Tuez les tous, dieu reconnaitra les siens »…
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Quant à la guerre,Petit rappel à l’impérialiste Vladimir Poutine, confortablement installé dans l’abri du Kremlin pendant que ses soldats suivent sottement ses ordres indélicats.
Oui, parce que tirer à proximité d’une centrale nucléaire, il faut être particulièrement con comme une meule.
Certes, c’est grossier, mais ça soulage.
Je ne peux pas oublier la guerre, Jean Giono–
Je ne peux pas oublier la guerre. Je le voudrais. Je passe des fois deux jours ou trois sans y penser et brusquement, je la revois, je la sens, je l’entends, je la subis encore. Et j’ai peur…. Vingt ans ont passé. Et depuis vingt ans, malgré la vie, les douleurs et les bonheurs, je ne me suis pas lavé de la guerre.
L’horreur de ces quatre ans est toujours en moi. Je porte la marque.
Tous les survivants portent la marque. J’ai été soldat de deuxième classe dans l’infanterie pendant quatre ans, dans des régiments de montagnards. Avec M. V., qui était mon capitaine, nous sommes à peu près les seuls survivants de la 6e compagnie.
Nous avons fait les Eparges, Verdun-Vaux, Noyons-Saint-Quentin, le Chemin des Dames, l’attaque de Pinon, Chevrillon, le Kemmel. La 6e compagnie a été remplie cent fois et cent fois d’hommes. La 6e compagnie était un petit récipient de la 27e division comme un boisseau à blé.
Quand le boisseau était vide d’hommes, enfin quand il n’en restait plus que quelques-uns au fond, comme des grains collés dans les rainures, on le remplissait de nouveau avec des hommes frais. On a ainsi rempli la 6e compagnie cent fois et cent fois d’hommes.
Et cent fois, on est allé la vider sous la meule. Nous sommes de tout ça les derniers vivants, V. et moi.
Extrait de Refus d’obéissance. |
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Obéir aux ordres aveuglément est, sans aucun doute, l’option la plus débile qu’il soit.Cette maxime ne se limite pas aux militaires. |
Comprenez-vous Vladimir Poutine? |
Retour à Nice surnommée « la petite Russie »…+ … en raison de l’importance de la communauté russe installée à Nice au cours de la deuxième partie du XIXe siècle. Dans le département des Alpes-Maritimes, on estime à 100 000 les personnes de la collectivité russe. Beaucoup vivent à Nice et s’inquiètent du conflit. Je ne pense pas que ces Russes niçois approuvent cette guerre. Rien n’est parfait alors, certainement quelques imbéciles sont en joie… « Nous voulons la paix » Hélène, présidente de l’association la maison de la Russie, dit avoir reçu, elle aussi, des messages de haine. Elle-même est Française et s’intéresse simplement à cette culture en donnant des cours de langue, car elle a vécu à Moscou pendant vingt et un ans. « Je vois sur Internet mais aussi de la part d’autres associations russes du coin le même message : la paix, nous voulons la paix, constate-t-elle. Pour la communauté, c’est très dur. Tout le monde est désemparé, car personne ne veut de cette guerre. Les Russes, dans leur ensemble, veulent seulement que cette catastrophe s’arrête. » (https://vu.fr/MGgi) Je veux bien croire cette dame… Le peuple russe n’a rien à gagner à faire cette guerre.
En revanche, tout le monde a beaucoup à perdre.
Espérons que cet épisode dramatique aura une fin rapide et positive pour le peuple ukrainien. Souhaitons qu’elle ne soit pas un désastre pour l’humanité.
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Pour finir sur une note culturelle et positive :Quelques artistes attachés à Nice. |
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Arman ou Armand Fernandez,
né le à Nice et mort le à New York C’est un artiste franco-américain, peintre, sculpteur et plasticien, connu pour ses « accumulations ». |
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(en russe : Марк Захарович Шагал, Mark Zakharovitch Chagal. En biélorusse : Марк Захаравiч Шагал, Mark Zakharavitch Chagal),né Moïche Zakharovitch Chagalov , en russe: Мойшe Захарович Шагалов. C’est un peintre et graveur né le à Liozna près de Vitebsk en Biélorussie (alors intégrée à l’Empire russe), naturalisé français en 1937 et mort le à Saint-Paul-de-Vence où il est enterré. |
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Yves Klein
est un artiste français, né le à Nice et mort le à Paris. En 1954, il se tourne définitivement vers l’art et entame son « Aventure monochrome ». |
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Henri Matisse,
né le au Cateau-Cambrésis et mort le à Nice, est un peintre, dessinateur, graveur et sculpteur français. |
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Ben, de son vrai nom Benjamin Vautier, né le à Naples, est un artiste français d’origine suisse. Il acquiert une certaine notoriété auprès du public dès la fin des années 1960, à travers notamment ses « écritures », déclinées sous diverses formes. Appartenant à l’avant-garde artistique – plus précisément – post-moderne, Ben appartient au groupe Fluxus et est proche du lettrisme. Il est un artiste reconnu pour ses performances, ses installations et ses écritures.
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Il serait impensable que je cite tout le monde.
Vous trouverez sur cette page, «Personnalités liées à Nice», un complément d’informations.
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La cuisine, car je suis un incorrigible gourmand.–
La cuisine niçoise, essentiellement méditerranéenne, est fortement influencée par la proximité de la Provence, de la Ligurie et du Piémont.
Les principaux plats qui la caractérisent sont les beignets de fleurs de courgette, la bagna cauda, les gnocchis, la daube niçoise, l’estocafic ou estocaficada (stockfish niçois), les farcis, les olives de Nice (AOC), la pissaladière, le pan bagnat, les panisses, le pissalat, la polenta, la poutine (alevins de sardines), la ratatouille, la salade niçoise, la salade de mesclun, la socca(1), la soupe au pistou, la tapenade, les ganses, beignets aux pommes-raisins secs, la tourte de blettes ainsi que la tourte de fèves. Le vin de Bellet (AOC depuis 1941) est produit sur le territoire de la commune. (1) – Socca : A Toulon nous avons un met approchant : la Cade |
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Succulence de la socca, brouillade d’images irradiées, salade niçoise sur son lit de menaces poutiniennes – et un peu beaucoup de l’art. La digestion s’annonce problématique. Incertitude de l’avenir.
Merci Gérard d’être passé…
Incertitude du présent et désinformation…
Article riche ! de bons jeux de mots aussi !
Merci !
Des jeux de mots et de maux…
bravo pour ces images, ces évocations rutilantes !
il m’arrive souvent en ce moment de me souvenir de mon grand-père russe, modeste retraité à Nice, je me surprends à l’entendre soupirer et sans doute pleurer…
Une suggestion de lecture volumineuse passionnante de Chalamov, Récits de la Kolyma
Merci d’avoir vu et apprécié les images niçoises !
Beaucoup de Russes fuyant la révolution se sont établis sur la Côte d’Azur…
Ma mère avait pour meilleure amie la fille d’un officier de l’armée du Tsar réfugié à La Seyne-sur-Mer…
Et, bien sûr, les Récits de la Kolyma que j’ai lus avec grand intérêt. C’est vrai, j’aurais pu les évoquer dans l’article.
nb : mon grand-père ayant fui le pogrom de Minsk n’a habité Nice que dans ses dernières années de vie…
Ok…
Suite à cette information j’ai lu les articles suivants :
•Pogroms en Biélorussie pendant la guerre civile russe
•Pogroms antisémites en Russie
•Ghetto de Minsk
•Un endroit terrible du côté de Minsk
L’inhumanité…
Ma meilleure amie était russe. Son père, officier de l’armée du tsar était un homme remarquable. J’ai passé d’excellents moments dans cette famille russe.
Et c’était à la Seyne-sur-Mer !